mardi 28 février 2017

Appel aux usagers!

Le 7 Mars les salarié-es des secteurs sanitaires et médico-sociaux seront en grève et en manifestation.



La pression insupportable qui pèse sur le personnel entraîne actuellement une augmentation jamais vue de cas d’usure professionnelle ou de suicides chez les professionnels de la santé et du social.

Les fermetures d’établissements ou de services, de maternités, l’austérité imposée se répercutent aussi sur les habitants : éloignement, difficultés d’accès aux soins, engorgement des services, baisse de la qualité des soins. Cette situation ne pourra que s’aggraver avec la fusion des 850 hôpitaux dans 150 Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) que la Ministre Touraine impose.

La destruction progressive du système de santé publique ouvre grand la voie à sa privatisation. Conséquence, la santé, deviendra de plus en plus coûteuse, de moins en moins accessible à l’ensemble de la population.

Il y a urgence à renforcer un processus de résistance pour bloquer la poursuite de cette politique d’austérité des gouvernements successifs, imposées aux hôpitaux ainsi qu’à l’ensemble des structures sanitaires, sociales et médico-sociales participant au service public :
- Contre les fermetures de lits et de services qui débouchent sur des déserts sanitaires et sociaux.
 - Contre les forfaits, franchises et dépassements d’honoraires, pour l’accès aux soins aux services sociaux et à une prise en charge du handicap, partout pour toutes et tous.
- Pour la défense de la Sécurité Sociale qui finance le secteur sanitaire, social et médico-social.

Les personnels aujourd’hui ont du mal, et n’acceptent plus d’être dans l’impossibilité de ré- pondre aux demandes de soins et d’accueil pourtant légitime d’une population elle-même de plus en plus précarisée, maltraitée par les mesures d’austérité et d’une politique d’abandon du service public républicain par rejet de l’Etat, qui remet en cause l’égalité d’accès sur l’ensemble du territoire.

 Ça suffit !

Nous appelons la population à combattre avec nous pour bloquer la réduction de l’offre de soins organisée à travers les GHT aux hôpitaux ainsi qu’à la réduction des moyens pour l’ensemble des structures sanitaires, sociales et médicosociales.

La population a toute sa place aux côtés des agents hospitaliers et du secteur de l’action sociale dans la grève du 7 mars 2017

Rassemblement dans le hall de l’hôpital de Digne de 13h à 15h.

Conditions de travail


Pénibilité, épuisement, suicides et tentatives des suicides, maladies professionnelles, perte de sens au travail…

Les CREF (Contrat de Retour à l’Equilibre Financier) se succèdent et impliquent des réductions d’effectifs :
  • Congés supprimés et déplacés au dernier moment

  • Heures supplémentaires qui se cumulent sans garantie de se les faire payer ou de les récupérer rapidement

  • Enchainement de travail jour/nuit sur une même journée

  • Travail en 12h pour certaines catégories professionnelles

  • Encadrement dépassé, sans moyens, engendrant un management plus dur, parfois déshumanisé

  • Pressions multiples mettant en opposition les salariés entre eux

  • Parcours du combattant pour faire reconnaitre  les accidents de travail, la maladie professionnelle


L’organisation pensée par les salariés avec des moyens pour sa mise en œuvre est une priorité


 
Le 7 Mars à Paris pour les uns, dans le hall de l'hôpital, de 13h à 15h pour les autres, exigeons des moyens pour les hôpitaux.


SALAIRES


Les revendications de la CGT sont claires et portées régulièrement au ministère :

     Augmentation significative du point d’indice et  pas l’aumône du 1,2 % en 6 ans
     Véritable déroulement de carrière sans quotas ni ratios
     Révision immédiate des salaires  avec une attention particulière pour les plus bas  comme les ASHQ



Le gouvernement répond à côté avec PPCR (Parcours Professionnel Carrière et Rémunération) et maintien l’inégalité de traitement, l’incompréhension et nous MENT.
Les nouvelle grilles de salaires sont une injure aux salariés avec l’octroi de quelques points d’indices en plus, alors que parallèlement les cotisations à la CNRACL augmentent significativement. Au final :

Je te donne d’une main et te reprend de l’autre.




Le 7 Mars, certains à Paris d’autres dans le hall de l’hôpital, de 13h à 15h exigeons ensemble l’augmentation du point d’indice.

Quand l'économie gere l'hôpital


La santé n’est pas une marchandise, on ne la négocie pas, on ne la vend pas, on ne la brade pas.


Pourtant les établissements  de santé se voient imposer des restrictions drastiques, épaulés par des Directions zélées : 3,5 milliards d’économie :

       Fermetures de lits
       Fermetures de services
       Fusions
                 Création de GHT
       22 000 suppressions de postes
       Recours à l’emploi précaire tels les CAE…



Pour les usagers c’est une réduction de l’offre de soin, pour les agents c’est la remise en question de l’avenir professionnel, c’est la mise en œuvre d’horaires flexibles pour pallier aux absences, c’est la remise en question de pratiques professionnelles bienveillantes. Au final :


C’est la destruction de notre bien commun : la protection sociale







Le 7 mars à Paris pour les uns, dans le hall de l’hôpital, de 13h à 15h pour les autres, exigeons des moyens pour les hôpitaux.

mercredi 1 février 2017

Congés maternité/paternité: RTT supprimées injustement



Sur notre établissement la Direction supprime les RTT pour raison de congés maternité, paternité, d’adoption.
Les textes sur le sujet sont pourtant très clairs et certains établissements les appliquent déjà.

Seuls les congés maladie déclenchent des réductions de RTT
 
 
Cette volonté de l’appliquer pour d’autres raisons peut être  assimilée à de la discrimination et touche dans notre secteur, surtout les femmes.
Elles subissent déjà pour raisons de maternité des retards de carrières et donc de salaires et sont impactées par des pensions de  retraite plus faibles.

Nous interpellons ce jour par courrier la Direction, le ministère, l’ARS et le défenseur des droits et vous tiendrons informés des avancées.


Dans l’attente n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations

L'individualisation au travail ou comment détruire la vie collective au travail






Pourquoi une telle pratique?

Tout simplement parce que casser les logiques et la réflexion collective, c'est affaiblir les capacités massives de contestations et d'organisations des salariés.

C'est une condition incontournable pour faire accepter la flexibilité, les dérogations au temps de travail, les rappels incessants sur le temps de repos, les entraves à la bienveillance...

L’individualisation est un facteur aggravant de l’arrivisme : l’enjeu pour le salarié restant l’obtention de primes, le déroulement de carrière, le salaire, les congés…et pour la Direction ??
Par le biais d’entretiens individuels, chacun se voit fixer des objectifs différents, l’évaluation de ses performances, par l’individualisation des primes et des augmentations salariales, par la multiplication de catégories professionnelles.

En 20 ans nous sommes passés d’expériences communes où les gens avaient le sentiment d’être confrontés aux mêmes problèmes avec la volonté de trouver ensemble des solutions ; à une logique où le travail devient une véritable épreuve solitaire où chacun est en concurrence avec l’autre et doit faire la preuve de ses qualités personnelles.

On demande aux individus de faire preuve de qualité d’adaptation, de réactivité, de remise en question.
Ainsi pour prouver qu’on peut lui faire confiance, qu’on peut compter sur lui, le salarié se ré invente une façon de travailler pour répondre aux besoins du monde du travail.


Au-delà du travail en 12h, que la CGT dénonce régulièrement, émergent des pratiques telles que 2 journées de travail en 1 soit une amplitude de 17h30 !!!!!

Ce que l’on vit individuellement au travail ne doit pas devenir une dégradation collective des conditions de travail.

Avec la CGT ré approprions nous l’organisation du travail et exigeons des moyens pour sa mise en œuvre.

jeudi 13 octobre 2016

La vigilance et la mobilisation paye !!!!






            Nous vous avions informé la semaine dernière de la non-application de la réglementation en ce qui concerne le paiement du supplément familial de traitement aux agents travaillant à temps partiel et parents de 2 enfants ou plus.


            Vous avez été très nombreuses à vous manifester.
           

            Suite à notre courrier, la Direction vient de nous annoncer que les agents victimes de cette injustice toucheront désormais le supplément familial de traitement qui leur est dû, mais aussi qu’un rappel sera fait sur 4 ans (le paiement sera effectif, au plus tôt, au mois de décembre).

           



Avec la CGT, faisons respecter nos droits