Alors que la nouvelle phase du CREF
et ses suppressions de postes ont été annoncées depuis quelques semaines déjà,
les principaux concernés sont encore dans le flou. Comment vont être réaffectés
les agents ? Comment vont être réorganisés les services touchés ?
Lors
des précédents plans sociaux, nous avions déjà dénoncé le manque de respect à
l’égard des personnels qui n’étaient informés qu’au dernier moment ; cette
incertitude ne peut que générer stress et tensions ; pourtant, il semble
que l’expérience n’ait pas servi. En effet, nous apprenons aujourd’hui que les nouvelles « maquettes
organisationnelles » seront effectives au 1er novembre !
Nous
ne pouvons que déplorer ce délai trop court qui ne permettra ni aux agents
d’émettre des souhaits d’affectation au vue des nouvelles maquettes, ni aux
services de réfléchir à la manière de travailler avec ces contraintes. En
attendant, les postes seront redistribués provisoirement sur la suppléance … et
vogue la galère !
Par
ailleurs, les « maquettes » dont on ne cesse de nous rabattre les
oreilles ne tiennent pas compte de la fonction ASH. Comment peut-on prétendre
définir qu’il faut tant d’AS et tant d’IDE pour tant de lits si on oublie les
ASH ! Ce métier se trouve encore méprisé, et les effectifs ASH alloués
sont bien insuffisants. La moindre absence a un impact évident sur
l’organisation de l’ensemble du service, sur la qualité de l’hygiène
hospitalière et sur les autres métiers.
Autre
exemple ; la suppression de 2 postes aux cuisines génère une dégradation
des prestations de nettoyage au self ainsi qu’une pénibilité accrue pour les
agents de ce service.
LA CGT continue à s’opposer aux mesures de restrictions des budgets
hospitaliers et à leurs conséquences pour les agents.