mercredi 1 avril 2015

Tract du 31 Mars 2015 (CREF)

La mobilisation de tous et toutes a permis un énorme recul du premier CREF.

Ainsi, nous avons limité les dégâts pour les ASH et les standardistes, pour l'instant; nous avons obtenu le recul de la Direction sur le travail en 12 heures, pour l'instant; enfin, nous avons obtenu le maintien des gardes en psychiatrie, pour l'instant.

Les "mardis de la colère" ont surtout permis à chacun de s'exprimer sur ses conditions de travail, sur son refus de travailler plus pour gagner pareil. Ils nous ont permis de faire entendre notre voix auprès de la Direction, de l'ARS et du président de la CME.

Dès à présent, ces derniers savent que, quel que soient leurs choix, ils devront compter sur la mobilisation des salariés.

Cependant, le nouveau CREF, s'il est mis en place, prévoit toujours la suppression d'une vingtaine de postes sur l'établissement, dont 7 en supprimant 3 RTT pour les agents à repos variables.


L'intersyndicale CGT/CFDT propose que dès aujourd'hui, chaque minute de travail supplémentaire effectuée soit notée par les agents;
Parce qu'on ne nous fait pas de cadeaux, il n'est pas question d'en faire!


Si les transmissions durent 5 minutes de plus, notons les! Si nous devons rester 10 minutes de plus pour finir une chambre, notons les! Et n'oubliez pas que le temps d'habillage/déshabillage fait partie du temps de travail!


En attendant, la mobilisation a permis d'autres avancées; suite à l'échange avec le président de la CME la semaine dernière, des mesures immédiates ont été prises: des lits ont été bloqués en UCOT et une réunion de service devrait avoir lieu le 1er avril! De la même façon, l'ouverture de l'UCP à 30 lits reste bloquée à 24 et au pavillon E, 5 lits sont toujours bloqués depuis plusieurs semaines.

Si la fermeture des lits devient incontournable, pour la sécurité des agents et des patients, elle est synonyme d'une baisse d'activité et d'un bilan financier encore plus désastreux.

C'est la Direction qui fait le choix de fermer des lits plutôt que de mettre du personnel nécessaire à l'activité; on peut se demander si elle a véritablement un plan pour maintenir l'activité sur l'établissement et rétablir l'équilibre financier autrement qu'en supprimant des postes.
Dans ces conditions, un avenant au CREF pourrait arriver plus tôt que prévu.