Selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT), "l'objectif principal du dialogue social en tant que tel est d'encourager la formation d'un consensus entre les principaux acteurs du monde du travail ainsi que leur participation démocratique." Cela signifie bien qu'il faut deux interlocuteurs pour établir un dialogue!
Or, dans notre établissement cette définition du dialogue social est peu appliquée en réalité; si la direction reçoit bien les organisations syndicales une fois par mois, c'est essentiellement pour informer des mesures qu'elle prend; il ne s'agit en aucun cas d'un moment donné aux représentants des salariés pour faire des propositions. La direction impose sa volonté dans un total mépris des personnels.
L'attitude des directeurs lors des rassemblements contre le CREF (Contrat de Retour à l’Équilibre Financier) confirme ce mépris: lorsqu'ils assimilent ces rassemblements à des fêtes ou, pires encore, aux événements dramatiques de ces derniers jours! Et que dire de l'attitude de cette même direction qui, concernant les contractuels, revient sur des engagements issus de négociations. A ce jour, la direction refuse "le dialogue" sur les mises en stage.
Il est temps pour nos dirigeants de prendre en considération la parole des salariés qui se sont exprimés lors de ces journées. Plus de 400 personnes qui se réunissent à chaque fois et qui manifestent leur opposition à un projet, c'est un signe qui ne trompe pas; ce CREF ne passera pas! Pas seulement parce qu'ils touchent à nos RTT, mais aussi parce qu'il met en péril la qualité des soins et l'organisation du travail dans les services. Et cette direction reste totalement sourde aux inquiétudes des agents sur ces questions.