En 2010, lors des
manifestations contre le précédent projet de réforme sur les retraites, 5
militants de Roanne ont été interpellé pour avoir voulu taguer « casse-toi
riche con » sur un bâtiment public ; condamnés en première instance
puis disculpés de peine en appel grâce à la mobilisation de nombreux militants,
ceux que l’on appelle désormais « les 5 de Roanne » pensaient en
avoir fini avec une justice particulièrement zélée, dans ce cas précis, tout du
moins.
C’était sans compter sur l’acharnement d’un procureur ;
« les 5 » ont été convoqué à l’automne dernier pour une prise de leur
empreinte ADN et inscription au fichier national ! Pour rappel, ce fichier
qui a d’abord été créé pour les délinquants sexuels, a été élargi en 2003 par
la « loi Sarkozy » à de nombreux délits.
Soutenus par des militants de tous horizons opposés à
cette pratique, « les 5 de Roanne » ont refusé de soumettre. Au mois
de juin 2013, à 6 heures du matin, ils ont fait l’objet d’une interpellation à
leur domicile par les forces de police, comme de véritables criminels !
Une fois encore, une mobilisation rapide et
importante a permis leur remise en liberté dans la journée. Mais l’affaire n’est
pas encore finie, car ils sont à nouveau convoqués le 5 novembre prochain au
tribunal !
Ils pourront compter sur une forte mobilisation de l’ensemble
des militants CGT pour que cesse cet acharnement ; une délégation dignoise
est prévue.
La CGT condamne avec force la
criminalisation des actions syndicales nées de luttes légitimes pour la défense
des droits et des libertés.
Une pétition est en ligne ici,
merci de participer à cette action.