jeudi 24 octobre 2013

Agressions sur agents


Le mardi 14 Octobre 2013, le CHSCT s'est réuni en séance extraordinaire à la demande de la CGT, suite à différents événements (IDE frappée au F, début d'incendie à A.Artaud, menaces répétées à la pré-résidence).
 
La CGT avait invité 2 soignants représentant les services du F et d'A.Artaud et avait souhaité la présence d'un médecin psychiatre afin d'aborder encore une fois les phénomènes de violence dans les services de psychiatrie.
 
Depuis juin 2010, la CGT ne cesse d'interpeller la Direction et les médecins sur la violence subie et le sentiment d'abandon institutionnel ressenti par les équipes.
 
Le diagnostic est partagé (perte de la "culture psy", diminution des qualifications, effectifs à flux tendus...), l'ensemble du CHSCT s'accorde à penser qu'en renforçant les équipes en personnel qualifiés, les situations à risque seraient moins nombreuses et mieux gérées.
 
Mais la situation financière de l'hôpital ne permet pas d'envisager de solutions durables.
 
Les pistes envisagées ne sont que palliatives et se caractérisent par un recours accru aux mesures de répression et d'exclusion envers les patients; nous avons rappelé, en tant que soignants, que celles ci heurtent notre déontologie  et ne peuvent être les seules réponses.
 
La CGT a donc exigé des propositions concrètes concernant les remplacements des arrêts de travail au long cours cumulés dans un  même service.
 
La CGT a demandé au médecin psychiatre présent, de bien transmettre à ses confrères la souffrance des équipes et leurs besoins en terme d'écoute, de disponibilité et d'accompagnement dans les prises en charge.
 
La CGT demande à la Direction une plus grande implication dans son rôle de protection de ses salariés.
 
La CGT s'engage à porter au-delà de l'établissement, les revendications concernant les besoins en effectif, condition indispensable à une bonne prise en charge des patients dans le respect de conditions de travail acceptables.