La discrimination subie par les femmes est un sujet de société. Elle remet en question l'égalité professionnelle et salariale.
Tout ce qui est naturellement accordé à l'homme, a toujours été une bataille pour les femmes tels que: le droit de vote en 1945, l'autorité parentale en 1970, la contraception n'est remboursée que depuis 1974...
La loi n°2008-496 du 27 mai 2008, art 2: "toute discrimination directe ou indirecte en raison de la grossesse ou de la maternité y compris du congé maternité" permet de poser certaines questions notamment celle du gel de la note.
La CGT s'est emparée du dossier et le porte au plus haut depuis plusieurs mois et demande à ce que la grossesse ne soit plus un entrave aux déroulements de carrières des femmes encore moins une pénalité sur les salaires.
Le gel de la note a une incidence directe sur le paiement de la prime de service, le déroulement de carrière (notamment pour l'accès à la classe supérieure et exceptionnelle) et bien évidemment sur le calcul des pensions retraites.
La direction, interpellée, lors du rdv du 10 décembre 2013, s'est montrée sensible à notre revendication, à savoir plus de gel de note concernant les congés maternité et/ou les maladies liées à la maternité.
En ce qui concerne le congé parental, si nous comprenons qu'étant absent du service, l'agent ne puisse bénéficier d'une notation, la CGT demande qu'à sa reprise, sous couvert d'appréciations favorables, l'agent bénéficie chaque année d'un rattrapage de note automatique. Ceci, afin de rétablir une équité dans le déroulement de carrière et donc, de garantir une égalité salariale.