vendredi 12 juin 2015

l'Ordre National Infirmier: un pas en avant, deux pas en arrière


Récemment, 2 informations contradictoires sont venues agiter le cadavre presque froid de l'ONI (Ordre National Infirmier); c'est tout d'abord le Conseil d'Etat, saisi par les représentants de l'ONI, qui a donné obligation au gouvernement d'établir par décret le code de déontologie pondu par cette soi-disant instance représentative. Cette décision du Conseil d'Etat est un signe qui vient encourager les efforts de ses représentants alors que la grande majorité des infirmiers demande, depuis plusieurs années déjà, sa suppression pure et simple!

Quelques semaines plus tard, ce sont les députés qui votent, lors de l'examen de la Loi Santé un amendement signifiant la suppression de l'Ordre.
Pour la CGT, l'abrogation des structures ordinales n'est pas négociable! Elle n'a rien à faire dans un projet de loi qui renforce la loi Bachelot (HPST), qui poursuit la destruction de l'hôpital public, qui entérine les règles du capitalise dans le domaine de la santé.

  • La CGT continue de revendiquer une loi-cadre supprimant les structures ordinales.
  • La CGT continue de demander que les missions des ordres paramédicaux soient transférées au Haut Conseil des Professions Paramédicales et aux tutelles publiques.
  • La CGT exige l'intégration des salarié(e)s des ordres dans des emplois publics en accompagnement des missions qui doivent leur être dédiées.

Par ailleurs, cet amendement voté en catimini en pleine nuit par une vingtaine de députés doit repasser au Sénat, puis encore à l'assemblée... Vous voyez, rien ne garantit sa suppression pour l'instant; il suffira d'un rappel à"l'ordre" du gouvernement pour un retour en arrière.



L'ONI n'est pas encore mort; il convient de continuer le combat pour l'achever!