Encore un ! C’est le énième depuis 2007. Si aucun
jusqu’ici, tel que l’avait prédit la CGT, n’a fait ses preuves, celui-ci a le mérite
de ne pas annoncer de suppression de services.
Mais comment s’en réjouir
quand on comprend que ces mesures sont la conséquence immédiate de la loi
HPST ? Depuis cette loi Bachelot, la plupart des hôpitaux publics est
d’ailleurs soumise à des P.R.E permanents ! En clair, le choix des
politiques est de sacrifier la santé, l’hôpital public au nom de l’économie.
Alors maintien ou sursis pour la maternité,
la chirurgie viscérale, la réa…. ?
La
CGT n’oublie pas que dans le cadre de la CHT (Communauté Hospitalière de
Territoire), Pertuis a dû fusionner avec Aix, tout comme Sisteron avec Gap.
Quand on connaît le résultat….
Mais la machine
« gouvernement » va plus vite que nos réflexions. Et le temps que
certains se réjouissent et rassurent par de beaux écrits, voici la réalité :
·
Suppression de la journée du maire
·
Possible changement d’affectation pour certains
personnels
·
Possible passage en 12h, à commencer par les
brancardiers chauffeurs SMUR (durée hebdomadaire de plus de 48h)
·
Fermeture probable de salle de bloc et donc réduction
des effectifs ?
·
Une activité croissante dans les médecines
·
Des astreintes organisées pour réduire le
« coût » en personnel
·
Diminution des indemnités de résidence
administrative.
Et si ce n’était que le haut de
l’iceberg ????
La
CGT n’est pas le syndicat qui crie au loup, mais qui s’informe et qui informe.
La
CGT, c’est le syndicat qui maintient la vigilance et ne perd pas de vue que
quel que soient les plans de retour à l’équilibre, ce sont toujours les
personnels qui en font les frais.
Pénibilité
accrue, souffrance au travail, c’est tous les jours qu’on en parle et ce n’est
pas une invention de la CGT mais les conséquences désastreuses d’une politique
économique.
Une fois qu’elle a dit ça, la CGT n’en reste pas là,
ce serait être aussi « beau parleur ». C’est pourquoi la Fédération Santé et Action Sociale
organise une mobilisation nationale, le 15 juin à Paris pour un réel
service public de santé et d’action sociale et pour la sauvegarde de la
sécurité sociale.
Le 21 Juin,
une manifestation lors des conférences sociales aura également lieu à Digne,
devant le Conseil Général.
Et localement, nous continuons à rencontrer les élus,
l’ARS, à interpeller les différents partenaires jusqu’aux ministres….
Et
s’il le faut, nous retournerons sur les places publiques pour alerter les
citoyens sur ce qu’il se passe à l’hôpital.
La CGT exige un véritable
financement à la hauteur des besoins des établissements de santé, elle votera
contre un plan de retour à l’équilibre dicté par l’impératif financier et dont
on mesurera les conséquences lorsqu’il sera trop tard.