Apres la création du service d’urgence
gériatrique et le rapprochement de la chirurgie viscérale avec l’orthopédie, de
nouvelles pistes sont envisagées :
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Des travaux aux urgences pour implanter une
maison médicale
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L’ajout de 2 lits post réanimation
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L’augmentation de la chirurgie ambulatoire
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Le déménagement et l’agrandissement du service d’addictologie
‘à la place de la pré résidence)
Le tout, sous condition d’attribution
de financement !
La CGT attend des mesures concrètes
sur :
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L’organisation du travail, qui va de pair avec
les conditions de travail
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Des effectifs en adéquation avec les missions et
le nombre de lits
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La prise en compte de la souffrance des salariés
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La violence sur agent
Un hôpital de qualité pour répondre
aux besoins des usagers, c’est le slogan « bling-bling » qui vise à
cacher l’incapacité à prendre en compte les besoins des personnels qui eux,
sont aux premières lignes pour faire fonctionner l’hôpital.
Mais voilà, une fois de plus,
la ligne de trésorerie n’est pas brillante et pour cause, pendant que des
directions réfléchissent à de nouvelles recettes, aux moyens pour stabiliser l’hôpital
tout en le dynamisant, l’état applique de nouvelles mesures d’économies.
Face à l’abandon du
gouvernement et des banques, la Direction n’entrevoit qu’une solution :
solliciter les communes voisines. La Mairie de Digne se serait déjà engagée à
hauteur de 250 000 euros !!
Doit-on s’en féliciter quand
on sait que les municipalités doivent aussi pallier au désengagement de ce même
état dans l’accompagnement des réformes scolaires ? Le tout supporté par
le contribuable…
Alors quoiqu’en disent
certains, il s’agit bien là d’une bataille à mener contre les politiques
gouvernementales et que par conséquent, se rassembler devant des directions
devient illusoire quant aux résultats.
Les multiples interventions de
la CGT n’ont pas été vaines :
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1 recrutement au pavillon Artaud pour pallier à
2 arrêts longue durée
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2 recrutements en UCOTS (1 AS et 1 IDE)
La direction nous informe du
recrutement de CAE, la CGT a exigé un réel accompagnement, une formation pour
ces personnels, débouchant à terme sur un emploi au sein de l’établissement ;
nous ne voulons pas de personnel « Kleenex ».
Cependant, nous ne sommes pas
dupes. Ces mesures ne sont que des pansements qui en aucun cas, ne mettront fin
ni à la violence, ni à l’épuisement moral et physique, ni aux rappels
incessants sur les congés.
La CGT exige un changement de société
où l’être humain serait au cœur des préoccupations. La GT, ce sont les syndiqué
et les militants de chaque établissement et entreprise qui se mobilisent
quotidiennement auprès des élus, sui se réunissent en collectif, siègent et
revendiquent dans toutes les instances et ministères.
Rejoindre la CGT, c’est s’engager,
c’est favoriser ce changement.