Partout en France, les luttes
se multiplient dans les hôpitaux et les établissements sociaux.
Pour faire croire au changement, le
gouvernement a rebaptisé la politique mise en œuvre par un gouvernement de
droite.
La « modernisation de l’action
publique » continue ses ravages, au travers de Projets de Loi de
Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) qui se succèdent, tous les ans.
Malgré nos demandes pour la mise en œuvre
d’autres orientations, le PLFSS 2014 suit la même trajectoire que les
précédents :
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Un ONDAM (objectifs nationaux des dépenses d’assurance
maladie) à 2.4% : encore en baisse par rapport à celui de l’année dernière
à 2.6% et déjà largement insuffisant pour juste reconduire l’existant.
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440 millions d’euros pour les finances des hôpitaux,
déjà exsangues, au titre de l’effort d’économie
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500 millions d’euros sur les frais de gestion
des dossiers des assurés sociaux
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Aucune nouvelle mesure de reprise de dettes
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La généralisation des complémentaires santés en
guise d’amélioration supposée de l’accès au soin, soit la confirmation d’un système
de sante à 2 vitesses
Voici les principaux ingrédients du plan en discussion, avec pour
conséquences :
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Des budgets en baisse
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Des salariés épuisés par des conditions de travail considérablement
dégradées et qui ne comprennent plus ce qu’on leur demande parce que la chasse
aux économies occupe et monopolise tous les esprits.
Dans
ces conditions, comment est-il possible de prendre soin et d’accompagner correctement
nos patients et nos résidents avec un minimum d’humanité?
Plus que jamais, restons mobilisés sur
le sujet de financement de la sécu pour dire haut et fort notre refus de l’austérité,
dire encore qu’il nous est impossible de faire toujours plus avec toujours
moins.
Multiplions les initiatives lors de la
semaine d’action du 18 au 22 novembre. Battons-nous pour un financement de la sécurité
sociale à hauteur de nos besoins
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