vendredi 29 novembre 2013

Discrimination syndicale: une lutte incessante




                Le 5 novembre, le jour de leur procès pour avoir refusé un prélèvement ADN, nous étions des milliers à soutenir les 5 camarades CGT traités comme des criminels. Rappelons qu’ils avaient été interpellés pour un tag pendant les manifs contre la réforme des retraites de Fillon en 2010.

                Acharnement antisyndical contre impunité patronale ; en effet, les Patrons « bonnets rouges », véritables organisateurs de la « casse » en Bretagne, continuent, eux, à faire la une des médias ; pendant ce temps, qui a évoqué l’action (festive malgré le temps et les enjeux pour nos camarades) à Roanne ?

                Sur l’établissement, nous restons sur nos gardes quant à cette volonté de chaque instant visant à discréditer la CGT, ses actions, ses militants et toute personne qui aurait à faire au syndicat.

                Rien n’a été offert aux salariés. Il a fallu arracher le droit aux congés, la semaine de 40 heures, puis 39 et aujourd’hui 35… Ce sont les luttes qui ont permis d’autres salaires, les congés maladie payés, les congés maternité payés, la protection sociale pour tous, le droit aux pensions retraites…

                Le syndicat CGT est nécessaire pour le maintien de nos acquis et pour la conquête de nouveaux droits.

                Etre accompagné d’un représentant du personnel, même CGT, reste un droit qui doit être respecté par tous.


Se syndiquer ou pas est un choix

Choisir un syndicat plutôt qu’un autre est un choix

 

Permettre l’existence du syndicat est un droit pour la CGT, un devoir pour l’établissement.