jeudi 30 mai 2013

La défense des salariés


Les responsables des établissements publics de santé assujettis sans moyens adéquats à un résultat financier en équilibre, ont développé des mesures managériales calquées sur la gestion de l’entreprise.
                L’efficacité, l’efficience, la productivité, la rentabilité et la tarification à l’activité sont désormais les objectifs majeurs d’un bon fonctionnement.

                Ces pratiques, dites managériales sont parfois très violentes : modifications intempestives des repos et des équipes de travail, culpabilisation des agents, entretiens parfois humiliants allant jusqu’à des comportements que l’on peut qualifier de harcèlement, dérèglementation, deshumanisation des relations administratives, division des équipes, stigmatisation des salariés, mensonges et agents poussés à la faute…. Etc….

                Pour mémoire, les statuts de la fonction publique, le titre 4 de la fonction publique hospitalière, le code du travail dans le cadre du CHSCT contiennent les textes de loi auxquels nous sommes assujettis : droit et devoir des fonctionnaires, organisation du travail, carrières, avancement, discipline, droit syndical, prévention des risques, amélioration des conditions de travail, protection des salariés… etc…

                Cependant, l’application des lois est de moins en moins respectée dans les établissements et la CGT est de plus en plus souvent sollicitée par des salaries en souffrance au travail : souffrance physique, psychologique, mentale, burn out (état de soumission ou de résignation extrême quasi généralisé accompagné d’un effondrement psychologique), stress, sanctions diverses, conflits de toute nature et plus particulièrement avec l’administration.

                La défense des salariés incombe au syndicat. L’outrage des droits fondamentaux subit par les salariés, syndiqués ou pas, militants ou pas, sympathisants ou pas, relève d’un accompagnement syndical par le biais, en premier lieu, d’une conciliation voire d’une médiation avec l’autorité hiérarchique puis en contentieux, dans un deuxième lieu en cas d’échec. Et tout ceci, en accord et dans le respect des attentes du requérant.

                Cette démarche de défense demeure complexe mêlant éthique, droit, objectivité et valeurs humaines… l’obligation de discrétion, de confidentialité, d’accompagnement et d’humanité sont les bastions de nos valeurs, elles confèrent une assise solide et nécessaire à notre groupe social. Maintenons-les !!!


                La CGT souscrit à cette démarche fondamentale. Elle est viscéralement attachée à la défense des droits et des intérêts professionnels individuels et collectifs de tous les salariés (article 1 du statut de la CGT adopté au 45° congrès *).
                Cette notion de défense des salariés est essentielle. Elle se fonde sur l’application des textes et sur l’analyse des faits avérés et concordants et rien d’autre.
                Ainsi les représentants CGT contribuent à la bonne application de la loi dans les instances administratives locales, départementales, régionales, nationales, CHSCT et dans les différentes juridictions (conseil de discipline, référé, tribunal administratif, conseil d’état…) en toute indépendance.
                Combattre courageusement l’arbitraire et l’injustice fait partie des missions des syndiqués, des élus, des mandatés, des militants CGT.
                Il ne s’agit pas de promulguer des lois et des droits… encore faut-il s’assurer que les salariés puissent les exercer.


*Art 1 du statut de la CGT : La confédération générale du travail est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, privés d’emploi et retraités, quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses.
Son but est de défendre avec eux leurs droits et intérêts professionnels, moraux et matériels, sociaux et économiques, individuels et collectifs.

dimanche 19 mai 2013

le Developpement Professionnel Continu (ou DPC)




Ce 29 avril, avait lieu à Marseille, une journée d’information CGT. A cette occasion, a été abordée la question du DPC…

 

Le DPC ou Développement Professionnel Continu découle de la loi HPST. C’est une loi donnant obligation aux salariés de se former  annuellement. Il concerne seulement les personnels médicaux et paramédicaux. Les personnels techniques et administratifs ne sont pas concernés par le DPC.

 

Le code du travail désigne l’employeur comme responsable de la formation des agents. Or, l’état veut rendre l’agent responsable de son DPC jusqu’à la pénalisation pour insuffisance professionnelle, s’il ne se forme pas.

 

Pour la CGT, il faut combattre ce DPC qui n’est pas une formation libre et choisie et qui met les agents sous contrôle.

·         Alors que les formations doivent permettre à l’agent de dépasser ses compétences, d’accéder à un autre emploi, voire à un salaire plus élevé, à un épanouissement personnel ; le DPC insinue que nous n’avons pas les compétences requises pour exercer notre métier et que de ce fait, il faut annuellement se remettre à niveau.

·         Le DPC est obligatoire et éloigne les salariés de leurs propres aspirations.

·         Pour les médecins, c’est une manne financière pour les labos et pour les industries pharmaceutiques. En effet, leurs interventions pour présenter, voire promouvoir de nouveaux matériels et/ou produits pourront être incluses dans le DPC. Il en est de même pour le personnel paramédical, les interventions lors de staffs et autres réunions (voire les transmissions)faites par un professionnel extérieur (labo) ou un agent faisant partager un retour de formation pourront être retenues comme DPC (seul avantage : cela n’amputera pas l’enveloppe prévue pour les formations).

·         Quels accès les personnels techniques et administratifs ont-ils à la formation ?????

·         Chaque salarié cotise pour la formation et certains grands groupes voudraient s’emparer de cette manne financière et la détourner au profit du groupe en question.

lundi 13 mai 2013

Mobilisons nous le 15 juin 2013 à Paris

 
Vous le constatez tous les jours : la Santé et l’Action Sociale sont entrées de plein fouet à leur tour dans la tourmente de la « crise » économique et financière. 
 
Pas un jour sans que l’on ne nous annonce la révision à la baisse de nos budgets, de nouvelles menaces sur les garanties collectives (après les attaques sur le statut, la destruction de la CC 51, c’est maintenant la Convention des centres de luttes contre le cancer qui est soumise à « révision » à marche forcée et au rabais), des restructurations, fusions, à travers les « appels à projets », des GCS, des suppressions de services, de maternités, d’hôpitaux…. 
 
Pas un jour où nous ne subissions le matraquage médiatique sur la nécessité de réduire les déficits… pendant que les patrons du CAC 40, les financiers et les actionnaires continuent de s’en mettre plein les poches et dictent leur loi aux Etats et aux peuples. 
 
Travailler dans une précarité accrue auprès de populations elles-mêmes fragilisées : non merci ! 
 
Pour un grand service public de santé et d’action sociale, c’est tous ensemble qu’il faut lutter ! 
 
Tous en Seine le 15 Juin ; 
Départ le 15  au matin  retour le 15 en soirée par train 
Contact pour s’inscrire 06/74/28/55/19  mail cgt.chdigne@gmail.com 

jeudi 9 mai 2013

Info CGOS: Prestations vacances

 
En application des décisions du comité régional du 12 avril 2013, la prestation est désormais ouverte pour les séjours de 4jours/3 nuits consécutifs.
Cette mesure sera appliquée aux séjours qui débutent à compter du 15 avril 2013.
 
 
Cette prestation est proposée pour participer aux frais occasionnés lors de vos vacances en France ou à l'étranger, seul ou en famille.
Les retraités peuvent bénéficier de cette prestation.
Elle concerne les vacances d'une durée minimum de 4 jours en France ou à l'étranger (la facture doit être rédigée en euros) en:
  • maison familiale de vacances
  • village ou club de vacances
  • hôtel, gite ou location (sauf entre particuliers)
  • camping
  • voyage organisé.
La prestation est limitée à 21 jours par an et par famille, pour un, deux ou trois séjours de 4 jours minimum consécutifs, et couvre 80% des frais engagés.
Cette prestation n'est pas versée pour les séjours proposés dans le cadre des Coups de cœur du catalogue Escale Vacances.
 
Pour bénéficier de cette prestation, le quotient familial maximum doit être de 1168.
Le montant de la prestation dépend de votre quotient familial et du pourcentage de votre temps de travail.
Pour toute prestation inférieure à 45euros, un montant de 45euros vous sera versé.
Date limite de réception de réception du formulaire et des justificatifs au CGOS Provence Alpes Côte d'Azur Corse: 4 mois après votre retour de vacances.
Pour les séjours de fin d'année: avant le 28 février 2014.
 
 
Ne laissez pas vos droits dormir: Faites votre dossier CGOS!!!!!!
Pour les agents contractuels (à partir de 6 mois), stagiaires et titulaires.
Vous êtes tous concernés.

lundi 6 mai 2013

Prochaine suppression du jour de carence dans la fonction publique

Le jour de carence a été créé, par l’ancien gouvernement afin de lutter contre l’absentéisme, soi-disant plus élevé dans la fonction publique….
                               Un an après, un bilan du dispositif montre que
·         100% des agents du public ayant été malade ont perdu leur jour alors que 77% des agents du privé bénéficie d’une prise en charge des jours de carence en application d’une convention collective.
·         Le nombre d’arrêt maladie reste stable, les 2/3 des agents ayant perdu un jour ont été absent une seule fois dans l’année. Si le nombre d’arrêt maladie de courte durée a diminué, la durée de l’arrêt s’est vue allongé et le nombre d’accidents de travail a augmenté. L’instauration du jour de carence aurait donc aggravé les conditions de travail.
·         Les économies budgétaires réalisées garce à la mise en place du jour de carence sont moins importantes que prévues : 60 millions d’euros économisés au lieu des 120 millions escomptés.
                       Au vue de ce bilan, Marylise Lebranchu (ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique) a annoncé la suppression du jour de carence dans la fonction publique.
                       Cette proposition sera traduite par une disposition législative qui sera présentée lors du prochain projet de la loi des finances.