mercredi 15 avril 2015

Compte rendu de la réunion avec le Directeur Général du 8 avril 2015


Ce 8 avril, après plusieurs "mardis de la colère", la Direction Générale accepte de recevoir une délégation. Le jour et l'heure n'étaient pas propices à un grand rassemblement mais une vingtaine de salariés sont venus soutenir la délégation et réaffirmer ainsi leur détermination.

La CGT a maintenu son désaccord sur la suppression des RTT, mais puisque cela semble incontournable, nous avons demandé:
  • de tenir compte pour 2015, que les agents ont travaillé 7h36 sur 6 mois et que donc cette année nous ne devrons rendre que 1.5 RTT
  • que de ce fait, pour 2015, ce n'est pas 7 temps plein supprimés mais la moitié seulement
  • que les suppressions de postes et les éventuelles fins de contrat ne s'appliquent qu'après les congés d'été pour ne pas aggraver les difficultés déjà importantes.
Le Directeur Général réserve sa réponse en attendant d'avoir l'avis du Directeur des Soins. Un nouveau rendez-vous est fixé ce vendredi 17 avril pour connaître la décision finale.

La Direction pense avoir fait suffisamment d'efforts en revenant sur plusieurs points du premier CREF.

Cependant, elle a entendu la parole des salariés présents:
  • manque de concertation avec les agents sur les réorganisations (UCP)
  • aucune lisibilité sur le fonctionnement, sur les effectifs alloués par service, sur les mobilités,
  • difficulté dans l'état actuel des choses d'élaborer les plannings, notamment ceux d'été
Le Directeur Général demande à ses collaborateurs d'agir avec plus de transparence et de concertation; les documents de travail doivent être diffusés.

Nous avons été surpris de constater que la Direction semblait découvrir les situations exposées et les difficultés des salariés à accomplir leurs missions. Par ailleurs, le Directeur spécialement venu d'Aix, était clairement là pour faire un show de communication, mais la parole pertinente des agents l'a rapidement ramené à la réalité.

La Direction se cache également facilement derrière les directives de l'ARS. Elle estime que l'hôpital de Digne n'est pas à plaindre. Elle nous a rejoué le refrain connu selon lequel ce serait pire si l'ARS s'en mêlait directement. Mais n'est ce pas déjà le cas avec une Direction à sa botte?

La mobilisation permet de provoquer un vrai dialogue social où chacun peut s'exprimer, où la réalité vécue est portée à la connaissance des autorités. Les exigences économiques ont des conséquences délétères sur les conditions de travail, sur la qualité des prises en charge et la Direction ne peut s'y soustraire.

Les actions locales ont trouvé un écho au niveau national le 9 avril avec plus de 300 000 personnes dans les rues pour dénoncer l'austérité, les lois Macron et Santé, ainsi que leurs conséquences: des investissements en berne et des suppressions de postes dans tous les services publics!


Ensemble, le combat continue!

mardi 14 avril 2015

Un premier pas vers la suppression de l'ordre infirmier


Dans le cadre des débats sur la loi Santé à l'assemblée nationale, les députés ont voté la suppression pure et simple de l'ordre infirmier!

Certes, la suppression n'est pas encore effective; en effet, les débats doivent encore passer au sénat. Mais c'est une première étape décisive pour les infirmiers qui, en grande majorité, ont éxigé le retrait de l'ordre infirmier.

C'est une décision de bon sens contre une instance qui n'a jamais été représentative; les infirmiers ont su se mobiliser et s'opposer efficacement; la CGT se félicite de cette première étape et vous informera dès que cette suppression sera confirmée.

La mobilisation paye, la preuve!

mercredi 1 avril 2015

Tract du 31 Mars 2015 (CREF)

La mobilisation de tous et toutes a permis un énorme recul du premier CREF.

Ainsi, nous avons limité les dégâts pour les ASH et les standardistes, pour l'instant; nous avons obtenu le recul de la Direction sur le travail en 12 heures, pour l'instant; enfin, nous avons obtenu le maintien des gardes en psychiatrie, pour l'instant.

Les "mardis de la colère" ont surtout permis à chacun de s'exprimer sur ses conditions de travail, sur son refus de travailler plus pour gagner pareil. Ils nous ont permis de faire entendre notre voix auprès de la Direction, de l'ARS et du président de la CME.

Dès à présent, ces derniers savent que, quel que soient leurs choix, ils devront compter sur la mobilisation des salariés.

Cependant, le nouveau CREF, s'il est mis en place, prévoit toujours la suppression d'une vingtaine de postes sur l'établissement, dont 7 en supprimant 3 RTT pour les agents à repos variables.


L'intersyndicale CGT/CFDT propose que dès aujourd'hui, chaque minute de travail supplémentaire effectuée soit notée par les agents;
Parce qu'on ne nous fait pas de cadeaux, il n'est pas question d'en faire!


Si les transmissions durent 5 minutes de plus, notons les! Si nous devons rester 10 minutes de plus pour finir une chambre, notons les! Et n'oubliez pas que le temps d'habillage/déshabillage fait partie du temps de travail!


En attendant, la mobilisation a permis d'autres avancées; suite à l'échange avec le président de la CME la semaine dernière, des mesures immédiates ont été prises: des lits ont été bloqués en UCOT et une réunion de service devrait avoir lieu le 1er avril! De la même façon, l'ouverture de l'UCP à 30 lits reste bloquée à 24 et au pavillon E, 5 lits sont toujours bloqués depuis plusieurs semaines.

Si la fermeture des lits devient incontournable, pour la sécurité des agents et des patients, elle est synonyme d'une baisse d'activité et d'un bilan financier encore plus désastreux.

C'est la Direction qui fait le choix de fermer des lits plutôt que de mettre du personnel nécessaire à l'activité; on peut se demander si elle a véritablement un plan pour maintenir l'activité sur l'établissement et rétablir l'équilibre financier autrement qu'en supprimant des postes.
Dans ces conditions, un avenant au CREF pourrait arriver plus tôt que prévu.