mercredi 18 décembre 2013

Révision de note: information aux salariés

Nous informons l'ensemble des salariés d'un dysfonctionnement dans le système de notation cette année; en effet, les cadres n'ont pas eu la possibilité de demander des augmentations supplémentaires de note pour des agents qu'ils souhaitaient encourager.
 
Evidemment, la procédure prévoit la possibilité pour tous les salariés de demander une révision de note par courrier adressé au président de la CAPL compétente avant le 31 décembre; nous vous encourageons à faire cette démarche.
 
Cependant, ce dysfonctionnement et le retard significatif pris par la Direction mettent en évidence l'absurdité de ce système ne se basant que sur des appréciations subjectives individuelles.
 
La CGT a toujours préconisé la prise en compte de la carrière globale de l'agent (l'âge et l'ancienneté) dans un souci d'équité et pour éviter les avancements "carriéristes" ou discriminatoires (exemple des femmes enceintes).

La véritable reconnaissance passe par la revalorisation salariale, la revalorisation du point d'indice gelé depuis bientôt 4 ans, des conditions de travail respectueuses et un déroulement de carrière linéaire pour tous, pour bénéficier d'un salaire digne et d'une retraite digne.

Discrimination des femmes: la lutte continue

 
La discrimination subie par les femmes est un sujet de société. Elle remet en question l'égalité professionnelle et salariale.
Tout ce qui est naturellement accordé à l'homme, a toujours été une bataille pour les femmes tels que: le droit de vote en 1945, l'autorité parentale en 1970, la contraception n'est remboursée que depuis 1974...
 
La loi n°2008-496 du 27 mai 2008, art 2: "toute discrimination directe ou indirecte en raison de la grossesse ou de la maternité y compris du congé maternité" permet de poser certaines questions notamment celle du gel de la note.
 
La CGT s'est emparée du dossier et le porte au plus haut depuis plusieurs mois et demande à ce que la grossesse ne soit plus un entrave aux déroulements de carrières des femmes encore moins une pénalité sur les salaires.
 
Le gel de la note a une incidence directe sur le paiement de la prime de service, le déroulement de carrière (notamment pour l'accès à la classe supérieure et exceptionnelle) et bien évidemment sur le calcul des pensions retraites.
 
La direction, interpellée, lors du rdv du 10 décembre 2013, s'est montrée sensible à notre revendication, à savoir plus de gel de note concernant les congés maternité et/ou les maladies liées à la maternité.
 
En ce qui concerne le congé parental, si nous comprenons qu'étant absent du service, l'agent ne puisse bénéficier d'une notation, la CGT demande qu'à sa reprise, sous couvert d'appréciations favorables, l'agent bénéficie chaque année d'un rattrapage de note automatique. Ceci, afin de rétablir une équité dans le déroulement de carrière et donc, de garantir une égalité salariale.

discrimination grossesse: une avancée!


 
Suite à l'action que nous menons depuis de nombreuses années, nous venons d'obtenir la suppression du gel de la note, pour raison de grossesse et de maladie liée à la maternité.
 
C'est un premier pas vers l'égalité professionnelle.
 
Chacune d'entre vous ayant subi ce genre de discrimination doit faire appel de sa note. Pour celles qui n'auraient pas cette année eu d'évaluation, du fait de leur congé maternité, la CGT vous convie à vous faire connaître auprès d'elle.
 
En ce qui concerne la "pénalisation" liée au congé parental, les négociations continuent.
 
Des générations de femmes ont menées les combats pour le droit de vote, le droit de travailler sans l'autorisation des maris...
 
Avec la CGT, continuons pour une société ou le droit d'être mère ne serait plus une entrave à celui d'être salariée.

mardi 3 décembre 2013

L'ARS: autorité schizophrène ou cynique?

Quand l'ARS a comme priorité pour la psychiatrie, le développement des soins ambulatoires et de l'hospitalisation à temps partiel, on peut s'interroger de la connaissance par notre tutelle de la réalité du terrain.
 
En effet, comment en demander encore plus à des structures de soins déjà saturées, où l'attente peut être de plusieurs semaines voire plusieurs mois pour qu'un suivi soit mis en place? Comment espérer améliorer la qualité des soins quand dans certaines structures extra hospitalières, des soins ne sont plus assurés faute de personnels suffisants et confiés aux infirmiers libéraux?

Comment s'étonner aussi de la saturation des unités d'entrées, de l'augmentation de la violence, quand des patients suivis en ambulatoire sont en rupture de soins car ils ne voient un psychiatre qu'une fois tous les trois mois?

Comment, après avoir fermé les deux hôpitaux de jour pour personnes âgées, dépendant du centre hospitalier, nous faire croire en la volonté de développer les soins ambulatoires?

Comment, en gelant, voire en supprimant des postes en extra hospitalier là aussi, nous faire croire au développement de soins ambulatoires qui répondent aux besoins de la population?

La réalité est que 15% des postes de psychiatres sont vacants dans la région PACA.

La réalité est que l'ARS va contraindre les établissements de santé à faire 440 millions d'économies pour 2014 et que la psychiatrie va une fois de plus, en subir les conséquences et que ses moyens en seront d'autant plus diminués qu'ils ne lui permetttront plus d'assurer ses missions.

Les femmes dans le monde du travail: une lutte perpétuelle




Tout ce qui est acquis naturellement à l’homme reste un combat permanent pour les femmes.
 

                C’est la volonté de chacune et la reconnaissance de chacun qui permet des avancées régulières en matière de droit, d’égalité et de respect.
                Le droit de conduire, de voter, de travailler, celui d’avoir l’autorité parentale… sont une bataille de chaque instant dans certains pays. Pour cela, des femmes risquent leur vie.
                En France, pays des droits, les femmes luttent aussi pour l’égalité salariale, la retraite décente…

                Depuis quelques mois, la CGT porte une attention particulière aux femmes salariées enceintes et dénonce que :
Þ     Le fait de reprocher à un agent même contractuel d’être enceinte et de lui pointer de ne pas avoir inscrit son état comme « un projet » professionnel est une discrimination
Þ     Se servir de son état pour ne pas renouveler son contrat est une discrimination (c’est ce qui serait arrivé à une IDE de notre établissement si la CGT n’était pas intervenue !)
Þ     Ne pas aménager son poste de travail, ne pas lui permettre de bénéficier de l’heure de grossesse est une discrimination
Þ     Ne pas lui reconnaître et lui accorder une attention particulière est aussi une discrimination
Þ     Geler sa note au motif de congé maternité, c’est de la discrimination
 

        Si la contraception a permis de faire de la grossesse un choix, la CGT refuse que cet état soit une entrave à l’embauche, au déroulement de carrière ainsi qu’au droit à la retraite décente.

 

Alors, après le droit de vote, la CGT revendique le droit d’être femmes salariées enceintes !