lundi 13 octobre 2014

la crise, la crise....



Assez de nous embobiner!



Assez de faire croire que les coupables sont nos collègues, nos voisins, les immigrés, les "cas sociaux", les chômeurs, les jeunes...

Assez de faire croire que les allocations sont toujours pour les mêmes et que ce sont des profiteurs!

Assez de faire croire que les chômeurs sont fainéants et profitent du système!

Assez d'imaginer que les malades abusent de la sécu, que les fonctionnaires coûtent à la société, que le code du travail est une entrave pour le développement des entreprises...

Posez vous cette simple question: pour sortir de la crise, êtes vous prêts à faire confiance à ceux qui l'ont provoquée, c'est à dire les grands patrons, les financiers, les marchés boursiers?

Heureusement, il y en a dont la petite entreprise ne connaît pas la crise: le salaire annuel du patron de SANOFI est de 8.6 millions d'euros! Soit l'équivalent de 500 SMIC annuel!!!!

Les FEI: un outil utile à tous (sous certaines conditions)

Les déclarations d'événements indésirables dans les établissement hospitaliers font l'objet de formalisation au travers de documents dont le premier est la déclaration que chaque membre du personnel est convié à remplir, dès lors qu'il a assisté ou subi un incident susceptible d'entraîner des dommages ou des défauts de qualité pour les patients, pour le personnel ou pour l'institution.

C'est surtout actuellement le seul dispositif qui existe, reconnu et porté à la connaissance du CHSCT pour que les personnels puissent dénoncer l'organisation du travail, la "pénibilité", les effectifs, le non respect de leurs droits... le tout ayant directement ou indirectement une incidence sur la qualité des soins, la satisfaction des usagers, la sécurité et la qualité de vie au travail...

La FEI fait parfois office de droit d'alerte, SOS de détresse; elle est souvent le reflet du mal être au travail.

Quand l"organisation" 'direction , encadrement) se saisit des FEI pour convoquer, blâmer l'agent ou le service auteur des FEI, il y a abus de pouvoir mais surtout dénigrement de la procédure.

La FEI est un outil précieux et chaque déclaration doit être lue avec sérieux.

Pour la CGT, la FEI a toutes les raisons d'exister.

Quel que soit la nature de l'événement déclaré, quel que soit sa formulation, il doit poser la question du pourquoi avant de brandir la "menace".
C'est quand l'"organisation" ne propose pas de réelles écoutes, de réponses adaptées qu'on doit parler de dysfonctionnement.

Quoi qu'il en soit, pour la CGT, tous les supports pour dénoncer de mauvaises conditions de travail sont acceptés et utilisés.
Aussi n'hésitez pas, si l'informatique n'est pas adapté, à poser vos courriers dans la boîte aux lettres CGT.



Le 4 décembre 2014: une date à retenir!




Nous serons amenés à élire vos représentants (es) et professionnels (elles) qui siégeront dans les instances représentatives du personnel (CTE, CAPL, CAPD) que vous soyez agents titulaires, stagiaires ou contractuels.

En parallèle, nous serons aussi appelés à votre pour les représentants au Conseil d'Administration de la Caisse Nationale des Retraites et Collectivités Locales (CNRACL).


Voter CGT, c'est défendre les acquis sociaux et le service public!
C'est donner un signe fort et affirmer votre désaccord sur l'ensemble des réformes en cours.

Voter pour les représentants (es) CGT

  • Pour la création d'emplois qualifiés et la lutte contre la précarité, pour la titularisation des contractuels .
  • Pour l'augmentation des salaires, l'arrêt du gel du point d'indice
  • Pour l'exigence d'une qualité et d'une proximité du service public de Santé

Voter CGT, c'est faire vivre la démarche démocratique représentative d'une organisation syndicale au service de tous les salariés.

Destruction de notre sécurité sociale

Le pacte de responsabilité qui doit sauver l'emploi va en réalité un peu plus tuer notre sécurité sociale. Chaque fois qu'un allègement de charge est proposé aux patrons, c'est un déficit de plus pour la sécu ou la caisse d'allocation familiale. C'est autant de services en moins rendus aux salariés (baisse des remboursements sécu, fermeture des hôpitaux de proximité, diminution des allocations familiales...)

Pour nous, salariés, les conséquences sont graves: on le voit chaque jour dans notre vie quotidienne. Difficultés dans les parcours de soin (déplacements importants dès qu'il faut voir un spécialiste, médecins généralistes peu disponibles, hospitalisations écourtées), difficultés dans nos budgets (réduction des allocations familiales, médicaments non remboursés, augmentation du coût  des complémentaires santé).

Les conséquences pour notre travail aussi seront catastrophiques: dégradation de nos conditions de travail, le refus permanent d'augmentation du point indiciaire, la fermeture des services et les plans de restructuration, le non remplacement des départs en retraite ou en mutation.

En octobre, le parlement va débattre de la loi de financement de la sécurité sociale que le gouvernement vient de présenter; cela se traduira encore par un discours sur une sécurité sociale malade de ses dépenses! Non! L'assuré n'est pas un profiteur! Il faut refuser cette logique de restriction budgétaire, qui détruit le capital santé des salariés, pour augmenter le capital financier des grands princes.


Le 16 octobre, si vous aussi vous voulez dire stop à la casse de la sécu, rejoignez les manifestations organisées par la CGT!