lundi 30 juin 2014

compte rendu du rendez vous avec le directeur du 27/06/2014




A TOUS LES SALARIES (ES)

Suite à de nombreux dysfonctionnements sur l’hôpital provenant d’un problème de gouvernance, une intersyndicale CGT FO s’est constituée.
Votre mobilisation a permis une rencontre avec l'ARS.
S'en est suivie une rencontre avec le Directeur Général qui a donc signé vendredi un accord de fin de conflit.
Il s'engage à
· Réorganisation immédiate de la direction et désignation d'un Directeur de site, et un DRH  ( il envisage un recrutement de DSI).
· Respect des grades et des fonctions : plus aucun personnels coordinateurs affectés a des missions qui ne sont pas les leurs.
· Le règlement des subventions à la AAT et enfant « petit plus » (un outil essentiel pour le soin en psychiatrie)
· Le paiement des salaires aux dates habituelles
· Le départ de la Directrice des finances au 1er Septembre. (Dans l'attente elle restera affectée a sa mission première au service des finances.)
Nous avons conclu un suivi dans l'été de ces engagements.
Si l’hôpital, au cours des semaines qui vont suivre, retrouvera une certaine sérénité, les difficultés financières persistent et avec elles un danger permanent pour nos services.
Actuellement c’est le devenir du SAMU qui pose question, et pour lequel la CGT continuera à interpeller les décideurs, les élus et le Ministère. 
La CGT reste donc mobilisée pour la défense de l’hôpital parce que c’est notre outil de travail et notre outil de soins. 
Ce jour cette intersyndicale prend fin mais ne fera plus perdre de vue que l’union de tous organisée autour d’un même objectif, vient de faire ses preuves.

C'est grâce à votre mobilisation 
que l’action a pu être rapide et efficace.
                

mardi 24 juin 2014

Assez de payer la crise!


 
La CGT a appris par le «bouche à oreille» qu’une note de service informait les salariés du paiement différé de la paye de juin 2014.
Si les quelques jours de retard peuvent paraître insignifiant pour la direction, pour les salariés il en est tout autre: il y a un délai bancaire entre le dépôt et l’approvisionnement du compte.
La CGT s’insurge sur le mode de communication et la date de cette information.
La CGT pose la question de la qualité de gestionnaire de la «Directrice» des finances qui n’a pas su anticiper.


 
La CGT n’est pas surprise de cette situation qui fait suite à ce qu’elle dénonce depuis 2008. Dès le premier plan de redressement, la CGT avait alerté l’ARS, le Ministère, les Elus, etc... Sur la gestion et l’incompétence désastreuses de la direction d’alors.
Mais les Directions se suivent et se ressemblent toutes !!!

Bien sur d’autres raisons à ce marasme :
Le gouvernement abandonne les services publics, entre autre la santé, et impose 50 milliards d’euros d’économies, les salariés de la santé paient l’addition.
Le récent rapport de la cours des comptes dénonce que certains individus se sont largement engraissés sur les deniers de l’établissement.
La CGT dénonce aujourd’hui encore, les faveurs accordées à certains au détriment des autres.
 

Concernant le SAMU 04.
Informés uniquement par les agents de l’éventuelle mise en commun des moyens entre SAMU 04 et 05, La CGT a immédiatement rencontré le médecin chef des urgences et SAMU 04, et a sensibilisé les membres du Conseil de Surveillance. La direction, mise au pied du mur, a décider «d’une cellule de crise» pour infléchir l’ARS et garder un SAMU dans le 04.


 
La position de la CGT ne change pas, un hôpital public de proximité pour naître, vivre et guérir partout, à moins de 30 minutes de trajet.
 
Pour cela un réel financement des hôpitaux est nécessaire. STOP aux Plans de Redressement qui n’ont rien donné, l’hôpital de DIGNE LES BAINS est toujours en grande difficulté.

La CGT appelle tous les salariés à rejoindre les syndicats devant leurs locaux, le MARDI 24 JUIN à 14h00
La CGT déposera une motion en début de CTE qui a lieu le matin même et n’y siègera pas


 

 

 

 

 

vendredi 20 juin 2014

Compte rendu du CHSCT du 13 juin 2014




Consultations avancées des sage femmes.

Le projet vise à permettre aux femmes enceintes de Seyne les Alpes de bénéficier de consultations et préparation à l’accouchement, au plus près de leur domicile. Cela se fait à l’hôpital de Seyne et est bien accueilli par les médecins de ville
La CGT s’est inquiétée :
- L’amplitude horaire : Elle reste de 12h mais comprend le déplacement, 
- La sage femme qui s’est proposée pour cette activité n’enchaînerait jamais une astreinte
- La problématique de la route enneigée l’hiver et très fréquentée l’été, est soulevée
Nous avons proposé de faire le point en fin d’année et d’évaluer régulièrement la pénibilité qu’engendrerait le trajet.


Règlement intérieur de la stérilisation

N’apparaît pas clairement l’effectif nécessaire sur le document.
La CGT demande que soit retirée de la dernière page au point 7, à propos des Fiches d'Evénements Indésirables «  les transmettre à leur encadrement »
Au point 8 nous demandons  de ne pas valider que « les agents de la stérilisation seraient évalués semestriellement ».


Projet médical de psychiatrie

La CGT a voté contre ce projet : les éléments figurant par écrit sur le document remis aux organisations syndicales ne correspondaient pas à la présentation orale qui nous a été faite ! En d’autres termes, on nous demandait de donner notre accord sur un projet fictif, dont les chiffres sont  faux et les orientations sujettes à désaccord entre les médecins. Par ailleurs, de nombreuses incertitudes persistent sur les réorganisations et les modifications des conditions de travail importantes inhérentes au projet.

Nous avons mis en avant entre autre :
Ø L’insuffisance de temps médical, en psychiatrie adulte et en pédopsychiatrie,
Ø Une fermeture des lits, véritable leitmotiv (alors que la moyenne de notre département est déjà inférieure à la moyenne de la région),
Ø Une absence de statut véritable pour les familles d’accueil, pourtant salariées de l’hôpital.
Ø Le problème d’horaires décalées qui entraînerait un travail en effectif réduit dés 17h et donc une insécurité pour les agents concernés.


Bilan commission médico administrative.

La CGT qui a toujours été force de proposition pour l’accompagnement des agents dans le maintien au travail avec ou pas des restrictions, des aménagements ou des changements de postes, reconnaît les avancées sur la question.
La CGT regrette que les préconisations de la CMA ne soient pas toujours suivies et que 50% de cas n’aient pas été solutionnés.


Développement durable

Afin d’encourager et favoriser l’utilisation des vélos il serait souhaitable d’avoir un local dédié.
A l’étude : le parking souterrain


Projet social

L’importance du sujet et des conséquences qu’il engendre a amené les   organisations syndicales à demander un délai avant de se prononcer.


Agrandissement de l’UCP : Rajout de 10 lits.

Nous avons demandé qu’il y ait 1 salle de soin en plus. En ce qui concerne Un local de ménage et une office les plans sont peu clairs pour garantir leur existence.
Quant aux effectifs si celui des IDE et AS va être revu , la CGT a posé la question de l’effectif ASHQ


Brancardiers, Ambulanciers

Concernant les premiers nous avons fait un rappel sur l’organisation du temps de travail qui ne prévoit pas un travail en 12h. Nous avons demandé qu’un rappel soit fait en l’encadrement.
La CGT a demandé au CHSCT d’étudier la fiche de poste des brancardiers et les besoins de formations qui leur seraient nécessaire pour accomplir leurs missions dans le respect du patient, de la qualité de leur travail sans mettre en jeu leur responsabilité. La CGT pose a posé la question de la demi heure de repas que sont obligés de rendre ces agents alors qu’ils restent à disposition des services et que s’ils partent manger ce sont donc les services concernés qui assument le brancardage avec les difficultés que cela entraînent au moment de servir et ou desservir les repas.






Concernant l'article sur la Provence du 17 juin 2014



Suite à l'article de La Provence du 17 juin 2014, concernant le rapport de la chambre des comptes, le syndicat CGT n'a pas attendu le rapport de la Commission Régionale des Comptes pour alerter les différents acteurs responsables de l'hôpital. Dès le premier plan de retour à l'équilibre, les représentants CGT ont informé les instances hospitalières (Conseil d'Administration, de Surveillance, Comité Technique d'Etablissement...)

En ce qui concerne les budgets hospitaliers, nous avions alerté le président du Conseil d'Administration, Mr Gloaguen, ainsi que les élus siégeant pour qu'ils se positionnent en faveur d'une sanction de la politique de gestion désastreuse de l'établissement; mais nous n'avons jamais été entendus.

La CGT s'est investie dans les actions du Collectif de Défense de l'Hôpital de Digne Les Bains qui tirait la sonnette d'alarme. Son mot d'ordre reste un hôpital public de proximité au service de la population et de ses besoins.

Nous avions rencontré Mr Sauvan, député, et sa suppléante, Mme Granet pour leur signifier nos inquiétudes quant à la situation.

L'ARS a été maintes fois sollicitée par notre organisation syndicale.

Nous avons toujours dénoncé les dérives de l'activité libérale des médecins hospitaliers. La CGT a été la seule à voter contre l'autorisation d'exercice d'une activité libérale par les médecins de l'hôpital de Digne. A l'hôpital public, le soin doit rester un service public: encore faut il y mettre les moyens en terme d'effectif et de reconnaissance salariale.

Le secteur de la psychiatrie reste le parent pauvre de l'établissement depuis la fusion et est effectivement largement sous doté par rapport à des hôpitaux psychiatriques équivalents.

Le syndicat CGT de l'Hôpital de Digne dénonce encore une fois l'inertie des dirigeants qui ont laissé pourrir la situation de notre établissement en toute connaissance de cause! Personne ne peut dire qu'il n'était pas au courant alors que nous n'avons eu de cesse d'informer.

Nous restons très sceptique sur les mesures mises en oeuvre aujourd'hui pour redresser la barre car elles ne s'appuient que sur une dimension économique de rationalisation des dépenses; ce sont les personnels qui subissent les différents plans de retour à l'équilibre dégradant leurs conditions de travail.

Quant aux usagers, ils sont les laissés pour compte d'une politique de santé désastreuse. Nous avons juste besoin de naître, de vivre et de guérir à moins de 30 kilomètres de chez nous. 

Suis je obligé de donner mon numéro de téléphone à mon employeur

           


 Non, il n’y a aucune obligation légale de communiquer son numéro de téléphone à son employeur.


            La communication des données personnelles des salariés est protégée par :
Ø      L’article 9 du code civil
Ø      L’article 226-1 du code pénal
Ø      L’article 432-4 du code pénal prévoyant le respect à la liberté individuelle des citoyens
Ø      La loi 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés
Ø     La réponse à une question publiée au JO de l’assemblée nationale du 11/02/1985 - Etablissements d’hospitalisation, de soins et de cure – sur la non obligation de fournir un numéro de téléphone pour les agents de la fonction publique hospitalière, même en cas de plan blanc.


            Ainsi, un employeur public ou privé ne peut exiger d’un salarié de fournir un numéro de téléphone personnel fixe ou portable.
            En effet, un salarié qui n’est pas considéré en temps de travail effectif, a droit au respect de sa vie privée et dispose du droit de ne pas être dérangé par son employeur sur son temps de repos.

            Ce principe s’applique pour les agents de la fonction publique hospitalière, même en cas de Plan Blanc, sauf à titre volontaire.


les autorisations d'absences exceptionnelles pour des événements familiaux dans la fonction publique hospitalière

            

Les agents de la fonction publique hospitalière peuvent bénéficier, sous certaines conditions :
Ø      D’autorisations d’absence exceptionnelles ou de congés liées à des événements familiaux (mariage, décès, naissance, enfant malade...)
Ø   D’aménagement ou de réduction de leur temps de travail (conjoint hospitalisé, femme enceinte, rentrée scolaire...)

           
            Ces autorisations d’absence sont soumises à l’accord de l’administration, sous réserve des nécessités de service et ne sont pas accordées de droit aux agents concernés.


Les congés exceptionnels pour événements familiaux :


            Ces autorisations d’absences exceptionnelles sont accordées aux agents titulaires, stagiaires et aux agents contractuels de droit public justifiant de plus d’un an de présence.

            Des dispositions locales peuvent prévoir des autorisations d’absence plus favorables aux agents.

            Naissance :
Un congé de 3 jours ouvrables est accordé au père dans une période de 15 jours lors de la naissance ou entourant la sortie de l’enfant de la maternité. Les jours sont récupérables quand la naissance survient pendant le congé annuel à condition de respecter les délais.
Lorsque le père bénéficie du congé d’adoption, la mère peut prétendre lors de l’arrivée de l’enfant au foyer, à ces 3 jours.
Le nombre de jours de congés est identique en cas de naissances multiples.

            Mariage :
  • A l’occasion du mariage d’un agent titulaire ou stagiaire : une autorisation d’absence de 5 jours ouvrables est accordée. Pour un agent contractuel de moins d’un an de présence, le congé est de 3 jours ouvrables. Cette absence est récupérable lorsque le mariage a lieu pendant le congé annuel.
  • A l’occasion du mariage d’un enfant : une autorisation d’absence de 1 jour ouvrable. Cette absence n’est pas récupérable lorsque le mariage a lieu pendant le congé annuel de l’agent. Un lien direct de parenté avec l’enfant doit être établi. Ainsi, le beau père ou la belle mère, en cas de remariage, ne peuvent prétendre à cette autorisation d’absence.

            Pacte Civil de Solidarité (PACS) :
Une autorisation d’absence de même durée que le mariage est accordée, soit 5 jours ouvrables.

            Décès :
La durée de cette autorisation d’absence est différente selon le degré de parenté à la date des obsèques. Le concubinage ne permet pas l’octroi d’autorisation d’absence à l’occasion du décès des parents, frères, soeurs de l’un ou l’autre des concubins. Aucune récupération n’est possible lorsque le décès survient pendant le congé annuel de l’agent.
  • 3 jours maximum ouvrables pour : le conjoint ou pacsé, père, mère ou enfant
  • 1 jour ouvrable pour : les parents du conjoint ou pacsé, les parents ou alliés au 2eme degré (grands parents, frère, soeur, beau frère, belle soeur, petit enfant)
  • Aucune autorisation d'absence n'est accordée pour : oncles et tantes, neveux et nièces, cousins et cousines de l'agent
            Les congés exceptionnels pour conjoint ou enfant malade
Des autorisations d’absence peuvent être accordées, selon les nécessités de service, aux agents parents d’un enfant ou ayant la charge d’un enfant, pour soigner celui-ci ou pour en assurer momentanément la garde : consultation médicale de l’enfant, fermeture exceptionnelle de la crèche ou de l’école... L’âge limite des enfants est fixé au jour anniversaire des 16 ans mais aucune limite d’âge n’est fixée pour les parents d’un enfant handicapé.
Les agents doivent fournir les justificatifs et certificats médicaux à l’administration dans un délai de 48 heures.
La durée totale de ces absences ne peuvent dépasser un total de 6 jours ouvrables par agent et par an, quel que soit le nombre d’enfants. Cette limite peut être portée à 12 jours ouvrables, ou 15 jours consécutifs lorsque l’agent apporte la preuve :
-         Qu’il assume seul la charge de l’enfant ou
-         Que son conjoint est à la recherche d’un emploi ou
-         Que son conjoint bénéficie dans son emploi d’aucune autorisation d’absence rémunérée pour soigner son enfant ou en assurer momentanément la garde (attestation de l’employeur du conjoint)

            Hospitalisation ou maladie grave du conjoint, enfant ou parents
Dans le cas d’une hospitalisation grave du conjoint, des ascendants ou descendants, une autorisation exceptionnelle d’absence peut être accordée. Sa durée est de :
-          0 jour si l’hospitalisation est d’une durée inférieure ou égale à 2 jours
-         1 jour par an si l’hospitalisation est supérieure à 2 jours et sur présentation d’un bulletin de situation
-         3 jours par an en cas de maladie grave, sur présentation d’un certificat médical établi par un médecin hospitalier attestant de la nécessité permanente de l’agent.
Les autorisations d’absence pour maladie grave et hospitalisation peuvent se cumuler et leurs durées ne sont pas réduites en cas de travail à temps partiel de l’agent.

            La réduction de la durée de travail pour les femmes enceintes
Une réduction d’une heure par jour de la durée quotidienne du temps de travail est accordée à l’agent enceinte à compter du début du 3ème mois de grossesse.
Elle est accordée sur demande écrite de l’agent et après avis du médecin du travail.
Cette réduction doit être prise quotidiennement et ne peut être ni cumulée ni récupérable. Cette réduction de la durée quotidienne du temps de travail est assimilée à un temps de travail effectif.
Pour les séances préparatoires à l’accouchement, des autorisations exceptionnelles d’absence peuvent être accordées lorsque ces séances ont lieu pendant les heures de service après avis du médecin du travail et sur pièces justificatives présentées par l’agent.

            Le congé de présence parentale
La durée de ce congé est de 310 jours ouvrés au cours d’une période de 36 mois. Les périodes de congé de présence parentale sont prises en compte pour déterminer les droits à l’avancement, promotion et formation et les avantages liés à son ancienneté.
Ce congé est non rémunéré, mais l’agent peut percevoir une allocation journalière de présence parentale.
Le congé de présence parentale est accordé au père et a la mère lorsque la maladie, l’accident ou le handicap d’un enfant à charge présente une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue auprès de lui.
La demande du congé est formulée par écrit au moins 15 jours avant le début du congé, accompagnée d’un certificat médical attestant de la gravité de la maladie, accident ou handicap, de la nécessité de la présence de ses parents et précisant la durée du congé.

            Le congé de solidarité familiale
L’agent en activité ou en position de détachement dont un ascendant, un descendant, un frère, une soeur, une personne partageant le même domicile ou l’ayant désigné comme sa personne de confiance, souffre d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou est en phase avancée ou phase terminale d’une affection grave et incurable quelle qu’en soit la cause a droit au congé de solidarité familiale.
L’agent peut demander le bénéfice du congé de solidarité familiale :
-         Pour une période continue d’une durée maximale de 3 mois, renouvelable une fois
-   Par périodes fractionnées d’au moins 7 jours consécutifs, dont la durée cumulée ne peut être supérieure à 6 mois
-     Sous forme d’un service à temps partiel dont la durée est 50%, 60%, 70% ou 80% du temps de service, accordé pour une durée maximale de 3 mois renouvelable une fois.
L’agent perçoit une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie, sur sa demande, dont le montant est fixé à 53.17euros. Si l’agent accomplit son service à temps partiel, le montant de l’allocation journalière est diminué de moitié.
Le congé de solidarité familiale prend fin soit :
-         A l’expiration de la période de 3 mois
-         Dans les 3 jours qui suivent le décès de la personne accompagnée
-         A une date antérieure, date prévisible de son retour avec un préavis de 3 jours francs

            Les facilités d’horaires pour la rentrée scolaire
Elles peuvent être accordées aux pères ou mères de famille ainsi qu’aux personnes ayant, seules, la charge d’un ou de plusieurs enfants, à condition qu’ils soient fonctionnaires ou agents de l’Etat ou de ses établissements publics et que le/les enfants soient inscrits/doivent s’inscrire dans un établissement d’enseignement préélémentaire ou élémentaire et les entrées en sixième.



Dispositions législatives :

            Les principales dispositions législatives ou réglementaires qui déterminent les autorisations d’absences exceptionnelles et les congés pour événements familiaux sont :
Ø      Instruction n°7 du 23 mars 1950 sur les congés annuels et autorisations exceptionnelles d’absences
Ø  Circulaire FP/901 du 23 septembre 1967 relative aux autorisations d’absences dont peuvent bénéficier les agents de l’Etat à l’occasion des fêtes religieuses propres à leur confession
Ø   Circulaire n°1475 du 20 juillet 1982 relative aux autorisations d’absence pour soigner un enfant malade
Ø    Loi 86-33 du 9 janvier 1986 – article 41 alinéa 9 – sur le congé de solidarité familiale des agents dans la fonction publique hospitalière
Ø     Circulaire FP/4 n°1864 du 9 août1985 relative au congé de maternité et d’adoption et autorisations d’absence liées à la naissance pour les fonctionnaires et agents de l’Etat
Ø  Circulaire n°96-152 du 29 février 1996 relative au congé de maternité ou d’adoption, aux autorisations d’absence liées à la naissance dans la fonction publique hospitalière
Ø     Circulaire n°002874 du 7 mai 2001 relative aux autorisations d’absence et ou PACS (pacte civil de solidarité)
Ø    Décret 2006-1535 du 5 décembre 2006 relatif aux modalités d’attribution du congé de présence parentale aux agents de la fonction publique hospitalière
Ø   Circulaire n°FP 2168 du 7 août 2008 qui prévoit des facilités d’horaires accordées aux pères ou mères de famille fonctionnaires et employés des services publics à l’occasion de la rentrée scolaire

Ø    Circulaire FP/901 du 10 février 2012 relative aux autorisations d’absence pouvant être accordées à l’occasion des principales fêtes religieuses des différentes confessions.
Ø  Décret 2013-67 du 18 janvier 2013 relatif au congé pour solidarité familiale et à l’allocation d’accompagnement des personnes en fin de vie pour les fonctionnaires relevant de la loi 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires
Ø      Décret 2013-68 du 18 janvier 2013 relatif au congé pour solidarité familiale pour les agents non titulaires des fonctions publiques de l’Etat, territoriale et hospitalière.

mardi 17 juin 2014

suis je obligé de revenir sur mes congés?



Non, il n’existe aucune obligation pour agent en congés annuels, en repos ou RTT de revenir travailler dans son établissement.


Un agent de la fonction publique a le droit de disposer de son droit au repos, congés annuels, RTT, quand ils ont été validés et accordés par l’administration.

La décision n°96PA02305 de la cour administrative d’appel de paris du 1er décembre 1998 a précisé qu’un employeur public ne peut pas mettre en demeure et sanctionner un agent qui refuse de revenir travailler pendant un congé annuel qui lui a régulièrement été accordé.

Le droit au repos et congés annuels dans la fonction publique

L’organisation du travail des agents de la fonction publique hospitalière doit respecter les principes suivants :
  • La durée hebdomadaire de travail effectif, heures supplémentaires comprises, ne peut excéder 48 heures au cours d’une période de 7 jours.

  • Les agents bénéficient d’un repos quotidien de 12 heures consécutives minimum et d’un repos hebdomadaire de 36 heures consécutives minimum.

  • Le nombre de jours de repos est fixé à 4 jours pour 2 semaines, 2 d’entre eux, au moins, devant être consécutifs, dont un dimanche.



Chaque agent doit pouvoir bénéficier, au minimum, de 3 semaines de congés annuels consécutives durant la période d’été (entre le 21 juin et le 2 septembre) sauf nécessité impérative de service.

L’administration fixe le tableau prévisionnel des congés annuels au plus tard le 31 mars de l’année, après consultation des agents concernés et compte tenu des nécessités de service

Le droit à la formation tout au long de sa vie professionnelle



La CGT participe de façon active à la commission formation de l’hôpital.

Elle est vigilante à ce que vos demandes soient respectées et qu’une égalité de droit soit assurée entre tous les salariés.

Pour autant, elle ne peut faire sans vous !  Faites des demandes de formation !!!!

L’entretien de formation :
Lors de votre entretien d’évaluation et de formation, vous devez être précis sur vos demandes.
Chacun a droit de se former. L’encadrement encouragera des formations au plus proche de votre métier, pour améliorer vos performances. Vous pouvez suivre ces recommandations, mais vous pouvez aussi avoir d’autres désirs.

Les deux plans de formation 2013 et 2014 peuvent être un support à découvrir les formations généralement proposées.
Le service formation peut aussi vous aider à trouver la formation qui répond le mieux à vos attentes.
Si lors de votre entretien, vous n’avez pas l’intitulé précis, donnez la thématique. Vous avez jusqu’au 30 Juillet pour faire modifier l’intitulé. Ayez l’intitulé exact et l’organisme sur l’entretien validé pour obtenir votre formation.

Le DIF : toute formation qui n’est pas une adaptation immédiate à l’emploi, mais répond de près ou de loin à votre métier est « diffable ». Demander à votre cadre de cocher cette case, si la formation vous tient particulièrement à cœur. Cela peut être un argument supplémentaire pour sortir des priorités de service.

L’élaboration du plan 2015 :
Suite à tous les entretiens de formation, le cadre de santé définira des priorités pour le service. La CGT revendique de pouvoir défendre des demandes qui dépasseraient la priorité 1 du cadre de proximité. Faites nous savoir rapidement si votre demande est systématiquement inscrite en priorité 2 ou plus !!!!

Le budget formation est une somme limitée, mais très convoitée par la direction, qui face au déficit de l’hôpital, aimerait l’utiliser de façon détournée. On le voit cette année où la mise en place du nouveau logiciel, demande 30000 euro de formation. Cette somme aurait normalement du s’inscrire dans l’investissement et non sur la formation.


La CGT défend le droit à la formation et portera vos demandes ! Exiger vos droits !!!

Direction des soins????

Les organigrammes tombent comme tombent les feuilles mortes à l'automne, une énième version vient de tomber et quand on la ramasse, on ne peut qu'être surpris.

En effet, la direction des soins a disparu et son directeur avec.
Quelles explications?
Aucune puisque la Direction Générale n'en fournit pas.
On ne peut faire que des suppositions.
Serait ce un effet collatéral du dernier plan de retour à l'équilibre? Il est vrai qu'un salaire de Directeur représente une économie conséquente pour sauver notre établissement.
Serait ce le meilleur moyen de supprimer une Direction des soins trop "dérangeante"?
Serait ce le moyen de faire passer la politique de la Direction, à savoir maîtriser les coûts. Or, maîtriser les coûts, c'est, comme ils disent, optimiser les moyens; et les moyens à l'hôpital ce sont des humains. Et donc, pour les rendre encore plus efficients, comme ils disent, ils mettent des comptables à la tête de l'encadrement des soins infirmiers, de rééducation et médico techniques.
C'est du business plan, ils disent!!
On peut donc continuer nos suppositions et supposer que nos Cadres Supérieurs de Santé, coordonnateurs de soins, assistée eux même de leurs Cadres de Santé Coordonnateurs qui coordonnent... on ne sait même plus quoi, pourraient assumer une telle charge en toute impartialité!!!
Mais, même si nous ne sommes pas dupes de la place et du pouvoir réel d'un Directeur des Soins, il n'en demeure pas moins que symboliquement le service de soin est mis sous tutelle, tutelle de comptables et que nos Cadres Supérieurs Coordonnateurs n'ont qu'à obéir (ce qu'ils n'ont déjà pas de mal à faire) puisque hiérarchiquement inférieurs.
La CGT dénonce l'enfumage et la mainmise de la Direction administrative sur le service de soin!

CGOS, ne laissez pas dormir vos droits!




Le CGOS n'émane pas d'un syndicat, mais les représentants des personnels CT y siègent et sont force de propositions.
L'été arrive et avec lui, la perspective de séjours en centres de vacances pour vos enfants.
La CGT a obtenu la mise en place du "tiers payant".
Cela signifie que la prestation CGOS est versée avant le séjour et vous ne payez que la part qui reste à votre charge. Pensez donc à retirer le formulaire auprès de la correspondante CGOS de l'établissement.

Distribution des médicaments: un flou qui favorise le glissement de fonctions


La CGT pose depuis longtemps la question des compétences et responsabilités notamment sur la distribution des médicaments pas les AS, AMP, ME. Quant aux textes, nombreux, parus sur le sujet, ils restent flous et interprétables à souhait. La conjoncture économique, faute de moyen encourage toutes les dérives.
La CGT rappelle que la distribution de médicaments engage, avant tout, la personne qui accomplit ce geste.
Tous les textes et circulaires font référence à la notion d'aide dans les "actes de la vie courante" dont la distribution ou l'aide à la prise de médicament pourraient faire partie.
Ce terme justifierait la banalisation de l'acte et sa pratique imposée aux agents.
Etablissements sanitaires:
Le décret de compétence du 29/07/2004 dit que la préparation et distribution des médicaments relèvent de la seule compétence des infirmièr(e)s.
Médico-social:
Le code de l'action sociale et des familles a été complété pour permettre à des personnels éducatifs d'intervenir dans l'aide à la prise des médicaments.
Quelques conditions:
  • Traitement prescrit par un médecin.
  • Le libellé de la prescription (pour le médico-social) doit faire référence à la nécessité de l'intervention d'auxiliaires médicaux et donc de distinguer s'il s'agit ou pas d'acte de la vie courante.
  • La prise de médicaments ne présente ni difficultés d'administration ni apprentissage particulier.
  • Informations claires sur la posologie et le moment de la prise.
  • L'aide est portée par le professionnel chargé de l'aide aux actes de la vie courante.

Le débat est loin d'être clos, la CGT demande une réelle réflexion sur le sujet.

L'Ordre National Infirmier désavoué par ses propres adhérents!



Après 6 ans de quasi harcèlement envers la profession infirmière pour forcer l'adhésion, l'ONI a fait face à un record d'abstention lors des dernières élections des conseillers départementaux du mois d'avril dernier. c'est un énième désaveu de la profession, pire encore même les adhérents ne se déplacent plus pour voter!

Rétablissons la vérité des participations et du taux d'abstention

Lors des dernières élections de 2008, un total de 498 020 infirmiers ont été appelés à voter. Le taux d'abstention avait déjà démontré à l'époque, un refus de cet Ordre, la participation n'avait été que de 13%.
En 2014, c'est moins de 5% de la profession infirmière qui a voté!!!
La CGT, avec d'autres organisations, a appelé au boycott de ces élections ordinales départementales, et continue sa campagne contre l'adhésion. Les résultats confirment notre position et les salarié(e)s nous soutiennent dans ces démarches.
Nous nous félicitons du peu d'intérêt manifesté par les professionnels ordinés envers leur propre ordre!
Cela démontre que beaucoup d'entre eux ont été contraints et forcés d'adhérer. Ces élections nous prouvent que l'Ordre n'est pas représentatif de la profession. De surcroît, dans certains départements, il n'y a pas eu de candidats dans certains collèges, et dans une immense majorité de départements, il suffisait d'être candidat pour être élu.
Plus que jamais, la CGT reste mobilisée pour la suppression des ordres paramédicaux.