lundi 22 septembre 2014

Le SAMU 04: information intersyndicale CGT-FO

L'ARS a décidé de mutualiser le SAMU 04 avec celui du 05, le tout basé sur le 05, en commençant par une bascule des appels de nuit sur Gap.

Elle reste totalement fermée aux propositions du corps médical à savoir une fusion du centre 15 avec le SDISS (pompiers). Or, cette solution aurait plusieurs avantages: celui de garder l'activité sur le département et de libérer de l'espace à moindre coût pour un agrandissement des urgences voire une maison médicale.

Cette même ARS se veut rassurante et minimise l'impact de cette mutualisation en période de nuit profonde.

Nous ne sommes pas dupes et comprenons que ce n'est qu'une étape et qu'à court terme, il y aura une disparition du SAMU départemental.

Au delà de la qualité des prises en charge des appels téléphoniques et de l'orientation des patients, se pose la question de l'emploi (actuellement 8 agents assurant la régulation médicale).

Il ne faut pas être grand visionnaire pour prédire dans ces conditions une prochaine baisse de la file active de l'établissement entre autre les services de chirurgie et réanimation.

La menace serait certaine pour la pérennité de certains services.

Journée d'action

I

Il n'y a pas que les feuilles mortes qui tombent à l'automne. Malheureusement les projets en tout genre concernant l'économie, sans toucher au capital des grands patrons tombent bien plus vite.

Suppressions de jours fériés, remise en question des 35h, le droit à la retraite et pensions descentes, le gel des salaires, de nouveaux contrats de travail à durée limitée, la sécurité sociale....

L'attaque est de taille et remet en question tous les acquis sociaux et bien évidemment le financement des hôpitaux.

La réponse doit être à la mesure de cette attaque.

Pour cela, il est prévu une manifestation le 16 octobre.

vendredi 12 septembre 2014

VOTER CGT, C'EST AVANCER ET GAGNER COLLECTIVEMENT



Les prochaines élections auront lieu en décembre 2014.
Nous vous invitons à saisir cette occasion qui s'offre à vous pour pouvoir collectivement demain, intervenir démocratiquement sur toutes les questions qui concernent votre vie au travail.
En élisant des délégué(e)s:
  • Vous vous donnez les moyens de travailler collectivement, de transmettre vos souhaits et aspirations, de créer un espace de dialogue social dans l'entreprise.
  • Vous vous donnez les moyens de mieux connaître la convention collective, le Code du travail, de discuter de vos conditions de travail, des déroulements de carrières, de la formation professionnelle...
La CGT est disponible pour débattre et rencontrer celles et ceux qui le souhaitent. Nous accueillons tous les salariés qui désirent avoir des informations générales, économiques, juridiques...
Les résultats du premier tour seront utilisés pour déterminer la représentativité, à différents niveaux, de chacune des organisations syndicales ayant présenté un candidat. Vous contribuez ainsi à élire vos représentants à tous les niveaux de négociation.
Un syndicat? Pourquoi?
Un syndicat, c'est un collectif de salarié constitué pour développer des solidarités au plus près de nos lieux de vie. Cette raison demande une structure qui organise la formation des personnes, s'abonne à la documentation juridique et économique, donne les informations...
Ces informations sont souvent méconnues par la majorité des salariés. Pour endiguer ce manque de connaissance, il nous faut relancer l'éducation populaire en direction de tous les salariés. Cette éducation doit poursuivre des objectifs développés à partir de la connaissance de chacun. Trop souvent notre ignorance nous pousse au désintéressement, alors que des choix qui nous concernent sont faits sans nous. Pourtant, nous sommes les premiers à en vivre les conséquences au quotidien.
Nous ne devons subordonner nos actions à l'influence de quiconque (partis politiques, associations, directions, actionnaires, gouvernements, religions...) Ceux qui décident des orientations du syndicat, ce sont les syndiqués.
Ils ont un rôle d'acteur social et pour cela, il faut que les salariés participent aux débats et aux prises de décisions afin que leurs représentants soient légitimes pour présenter leurs propositions.

Nouvelle action des représentants CGT au CHSCT

Une nouvelle situation de violence à l'encontre des agents a eu lieu en service de psychiatrie le samedi 6 septembre. 

 Lorsque nous avons pris connaissance de la situation, nous avons rempli le registre afin de provoquer une rencontre entre l'équipe, la Direction et les représentants du personnel. A cette occasion, nous avons encore signifié l'état gravissime des effectifs en service; le minimum de grève est partout devenu le quotidien; parfois même, les cadres sont obligés de valider des plannings inférieurs à ce minimum. Ces plannings sont également signés par l'encadrement supérieur, en infraction des décisions prises en instance (CTE).

La réponse est toujours la même, vous vous en doutez; l'hôpital n'a pas les moyens de faire plus! L'organisation mise en place par l'équipe dans le service concerné, avec les moyens du bord, est la meilleure possible. Néanmoins, elle ne garantit ni une qualité de prise en charge satisfaisante, ni des conditions de travail acceptables.

Dans notre travail, nous sommes parfois amenés à faire prendre conscience aux patients de l'existence des limites, celles de la réalité; pourtant, dans notre établissement, deux réalités s'affrontent: celles des conditions économiques et celle des besoins humains. Force est de constater que c'est la première qui, aujourd'hui, s'impose. Et lorsque la réalité de nos conditions de travail apparaît, c'est toujours aux dépens des patients et des soignants qui oeuvrent au quotidien à leur service.

Pourtant la Direction continue à nier cette réalité. Elle réfléchit même à supprimer les gardes des médecins psychiatres, ce qui risque de renforcer encore l'isolement des salariés face aux situations de crise. Si on ajoute à cela les rumeurs propagées signifiant que la psychiatrie serait en déficit, les menaces sur le versement de la subvention de l'AAT, tout concourt à détruire petit à petit le seul outil public de soins à destination de cette population souffrante.

Combien d'argent dépensé pour des logiciels informatiques non compatibles, combien d'argent dépensé pour un site internet? Combien d'argent dépensé pour des opérations de com' quand chaque service pleure pour obtenir des stylos et du petit matériel? Et combien de personnes détachées à des tâches obscures quand le manque de personnel soignant est criant?

Car il existe effectivement des personnes dans cet hôpital qui seraient débordées quand bien même il n'y aurait plus de patients!