dimanche 30 juin 2013

Perte du lundi du Corso....

Certains cadres ont annoncé à leur personnel que nous perdons cette année la journée du Maire: le corso.
 
Pour la CGT il est désolant et mesquin de pratiquer une économie de bout de chandelle sur le dos des salariés alors même que les médecins praticiens hospitaliers se remplissent les poches à coups d'actes privés dans les locaux du service public et ne reversent pas pour certains et peu pour d'autres la part redevable à l'hôpital.

En attendant la CGT a revendiqué et obtenu que cette journée du Maire ne soit rendue qu'à compter de 2014.


Nous restons humble, ce n'est pas une grande  victoire et vigilants car la Direction avait émis l'hypothèse de supprimer des journées de RTT en compensant par la réduction de la journée de travail.


Nous espérons la mobilisation de tous et toutes pour le maintien du service public, pour un réel financement des hôpitaux et pour le respect des salariés.
La défense de nos outils de travail et de nos droits est l'affaire de tous et toutes.
 
 
L'action syndicale passe par l'échange, les vécus, la lecture des nouvelles circulaires pour les faire appliquer, l'ébauche des "coucou", la compréhension des instances( CAPL?CHSCT...),la formation pour l'appropriation des valeurs de la CGT, la rencontre avec les salariés, l'information à faire aux salariés , rencontre des salariés des hôpitaux locaux...



Pour cela, nous vous invitons à devenir acteur de votre CGT et à nous contacter.
Lla CGT a besoin de l'investissement de ses syndiqués.
 

jeudi 20 juin 2013

Tous en Seine le 15 juin à Paris...

On avait dit qu'on y serait.... On y était 8 000!!!
 
Malheureusement, les medias qui étaient présents n'ont rien publié, silence radio, censure ? Alors évidemment le ministère ne pouvait se sentir inquiété
La question qu'on se pose est quels outils pour se faire entendre?

Le gouvernement a les medias à sa botte et fait en sorte donc qu'on ne parle pas de nous. Pire quand on annonce  aux salariés de nos boites un "grand " mouvement initié par la CGT sur Paris et qu'aux infos...rien pas un mot, ça nous discrédite. Et une fois qu'on a dit que c'est parce que la CGT fait peur, qu'ils veulent l'affaiblir, on a rien changé.
Peut être que chaque région pourrait interpeller la FD et par la même le secrétaire général sur la position des médias le sabotage dont nous sommes victimes et que laisser passer cela, c'est accepter l'enterrement organisé de la CGT.

"4h du mat un samedi, de l'espoir, de l'énergie, de la "niaque" plein les poches... Quelques 800 km plus loin, .une promenade pépère dans Paris et 3 jours pour nous remettre de notre virée...
Et...RIEN... Pas un mot sur ce mouvement."
 A noter quand même qu'un article est paru le 17... (Article de l'humanité)
 
 
 
A la suite de cette manifestation, la CGT santé avait rendez vous avec la ministre.
Vous trouverez ici le compte rendu de cette réunion qui atteste pour celles et ceux qui douteraient encore que le changement ce n'est pas maintenant...



Créons les conditions pour que le rapport de force inverse cette  tendance moribonde que le gouvernement impose à notre système de santé et d'action sociale.

vendredi 14 juin 2013

Plan de retour à l'équilibre Version 2013!

Encore un ! C’est le énième depuis 2007. Si aucun jusqu’ici, tel que l’avait prédit la CGT, n’a fait ses preuves, celui-ci a le mérite de ne pas annoncer de suppression de services.
Mais comment s’en réjouir quand on comprend que ces mesures sont la conséquence immédiate de la loi HPST ? Depuis cette loi Bachelot, la plupart des hôpitaux publics est d’ailleurs soumise à des P.R.E permanents ! En clair, le choix des politiques est de sacrifier la santé, l’hôpital public au nom de l’économie.
 
Alors maintien ou sursis pour la maternité, la chirurgie viscérale, la réa…. ?
 
                La CGT n’oublie pas que dans le cadre de la CHT (Communauté Hospitalière de Territoire), Pertuis a dû fusionner avec Aix, tout comme Sisteron avec Gap. Quand on connaît le résultat….
Mais la machine « gouvernement » va plus vite que nos réflexions. Et le temps que certains se réjouissent et rassurent par de beaux écrits, voici la réalité :
·         Suppression de la journée du maire
·         Possible changement d’affectation pour certains personnels
·         Possible passage en 12h, à commencer par les brancardiers chauffeurs SMUR (durée hebdomadaire de plus de 48h)
·         Fermeture probable de salle de bloc et donc réduction des effectifs ?
·         Une activité croissante dans les médecines
·         Des astreintes organisées pour réduire le « coût » en personnel
·         Diminution des indemnités de résidence administrative.

 
Et si ce n’était que le haut de l’iceberg ????

 

                La CGT n’est pas le syndicat qui crie au loup, mais qui s’informe et qui informe.
                La CGT, c’est le syndicat qui maintient la vigilance et ne perd pas de vue que quel que soient les plans de retour à l’équilibre, ce sont toujours les personnels qui en font les frais.
                Pénibilité accrue, souffrance au travail, c’est tous les jours qu’on en parle et ce n’est pas une invention de la CGT mais les conséquences désastreuses d’une politique économique.

  

                Une fois qu’elle a dit ça, la CGT n’en reste pas là, ce serait être aussi « beau parleur ». C’est pourquoi la Fédération Santé et Action Sociale organise une mobilisation nationale, le 15 juin à Paris pour un réel service public de santé et d’action sociale et pour la sauvegarde de la sécurité sociale.
                Le 21 Juin, une manifestation lors des conférences sociales aura également lieu à Digne, devant le Conseil Général. 

                Et localement, nous continuons à rencontrer les élus, l’ARS, à interpeller les différents partenaires jusqu’aux ministres….
                Et s’il le faut, nous retournerons sur les places publiques pour alerter les citoyens sur ce qu’il se passe à l’hôpital.

  

La CGT exige un véritable financement à la hauteur des besoins des établissements de santé, elle votera contre un plan de retour à l’équilibre dicté par l’impératif financier et dont on mesurera les conséquences lorsqu’il sera trop tard.

Rémunération des catégories C



                A l’appel de la CGT, les catégories C ont massivement signé la pétition sur la revalorisation des salaires. Sur notre établissement nos avions récupéré plus de 200 signatures. Depuis, des négociations ont été entamées avec le ministère et les syndicats.
                Pour l’instant l’état boude nos propositions et pour cause ; les catégories C représentent la masse salariale la plus importante dans la fonction publique. Une véritable augmentation génèrerait une « trop grosse dépense » pour l’état !!!

                 Ce même état qui envoie ses ministres de la santé et de la « vieillesse » parader dans des salons « hôpital expo » et s’extasier devant les innovations en matériel médical tout en rayant de la carte nos hôpitaux de proximité et en ordonnant la réduction des effectifs…
                Et pendant ce temps, les medias pointent des salaires des fonctionnaires à 4000 euros et rendent donc logique l’idée de baisser nos pensions retraite et pourquoi pas,  comme la Grèce nos salaires.

                 Or depuis 2010 le point d’indice qui est la base de calcul de nos salaires reste gelé, les quotas et les ratios empêchent la plupart des AS de passer dans la classe sup et exceptionnelle avant la retraite. Même chose pour l’indice 430. 
                  Les ASHQ, quant à elles, voient leur carrière se dérouler dans la seule échelle 3, avec une évolution salariale scandaleuse !
 
                Pas de reconnaissance des diplômes, de la pénibilité… et le SMIC rattrape les salaires de la fonction publique hospitalière.

 

                La CGT reste constante dans ses revendications : revalorisation du point d’indice, suppression de l’échelle 3 ainsi que des ratios… Les négociations continuent. 

Florence et Sandrine du collectif Catégories C vous informeront des suites.

Le droit à la formation




La CGT défend le droit à la formation tout au long de la vie

 

Attention : au mois de Juin ou Juillet, vous allez être reçu par votre supérieur hiérarchique pour votre entretien individuel annuel. Cet entretien comprend deux parties :

·         Un entretien d’évaluation afin de faire le point sur vos compétences. Actuellement un document est mis en œuvre par la direction établissant pour chaque service, les métiers et les compétences nécessaires à un service de qualité. La CGT défend dans ce cadre, la valeur de votre diplôme ou qualification. Le syndicat est attentif au respect des obligations, et responsabilités en refusant les glissements de tâches et en s’opposant à l’arbitraire.
·         Un entretien de formation : au regard de votre métier, votre supérieur hiérarchique peut vous proposer des formations, permettant une meilleure adaptation au poste. Mais vous avez aussi à ce moment-là, l’opportunité de demander des formations de votre choix, qui doivent toutes être inscrites sur le document « entretien de formation ».


Aujourd’hui, le plan de formation de l’hôpital ne peut pas répondre à l’ensemble des demandes de formation des agents et les cadres doivent définir des priorités. Plusieurs types de formation sont à votre disposition :

o   Le DPEC : l’hôpital doit s’engager à former les agents à l’adaptation à leur poste. Cela peut passer soit  par des temps de formation dans le service, soit par retour d’une personne qui s’est formée ailleurs et transmet sa connaissance, soit par intervention d’un professionnel. Ces temps de formation dans le service devront être notés  sur votre entretien.
o   Le DIF : vous souhaitez faire une formation qui n’est pas en lien direct avec le projet de service, mais liée à votre métier. Chaque année, vous cumulez 20h DIF, pour un maximum de 100h utilisables. Faites noter lors de l’entretien que vous demandez cette formation dans le cadre du DIF. Si l’hôpital vous refuse trois fois la formation, un recours est possible à l’ANFH.
o   La formation continue du service : au regard du projet de service, vous pouvez vous inscrire sur des formations d’adaptation immédiate au travail. C’est généralement ces formations qui sont priorisées par votre cadre. La CGT se mobilise pour que vos demandes soient visibles, et puissent être étudiées, même si non priorisées.
o   La formation promotionnelle : même si les dossiers de demande de formation promotionnelle se font souvent à d’autres périodes de l’année, il est important que votre projet soit déjà inscrit lors de cet entretien.

 

La CGT défend l’exigence d’un projet de formation individuel, propre à la demande de l’agent. La formation est un véritable outil d’épanouissement professionnel et favorise l’ascension sociale.

La GPMC (Gestion Prévisionnelle des Métiers et des Compétences) : échec et mat ?


                La stratégie d’entreprise, c’est comme une partie d’échec ; il faut savoir anticiper, prévoir un coup d’avance et envoyer l’adversaire sur une fausse piste.

 
                C’est apparemment cette tactique que la direction de l’établissement a décidé d’imposer et d’appliquer. Elle a discrètement mis en place des groupes de travail sur la GPMC chargés de « réfléchir » à la création/modification des fiches de postes qui serviront bientôt aux futures évaluations. Par une absence délibérée de communiquer les informations au personnel et aux représentants des instances sur ce travail qui risque de modifier considérablement l’avancement et la promotion de tous, la Direction retarde ainsi, pour l’instant, toute contre-offensive de la part des organisations syndicales.

 
                Mais la CGT s’intéresse de près à cette évolution qui émane de la loi HPST. Très prochainement, tous les hôpitaux devront plancher sur ce sujet qui vise à faire disparaitre la note. La CGT continue à revendiquer un développement linéaire de la carrière, sans quotas ni discriminations ; une reconnaissance du niveau de qualification ; une rémunération digne et des possibilités accrues de formation pour les emplois les moins qualifiés.

 
                Nous veillerons à ce que cette réforme qui ne dit pas son nom respecte le principe d’équité.

Baisser le coût du travail

 
La révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), et la loi HPST (loi Bachelot) accélèrent l'évolution du secteur de la santé comme un secteur marchand.
La ligne de conduite des directions d'hôpitaux est : "Baisser le coût du travail".
Donc tout l'art de la direction va consister, entre autre, à amener les équipes à réclamer le travail en 12h afin d'économiser du personnel. Bien sûr, le discours sera le suivant: les 12h, c'est un bienfait, c'est la demande des jeunes, une soi-disant possibilité de mieux se reposer, ou d'avoir du temps libre pour travailler ailleurs. En réalité, depuis plusieurs années, la gestion des effectifs à flux tendus et le non remplacement des absences (même longues) a entraîné un épuisement "des survivants"; ceux-ci en arrivent à souhaiter les 12h pour fuir leurs conditions de travail devenues trop pénibles.
Le travail en 12h permet en fait à la direction de réduire les effectifs. Evidemment on augmente la charge de travail, la fatigue, et donc l'absentéisme, ce qui est exactement l'inverse des objectifs annoncés.
Nous apportons ici des arguments établis au regard des expériences vécues dans différents hôpitaux de France. De manière générale, les agents contestent l'application du travail en 12h.
 
 
Au niveau juridique:
  • Le travail en 12h n'est autorisé par la loi que par "dérogation", la mise en place de façon ordinaire est illégale. La base de volontariat est invoquée mais jamais respectée.
  • L'article 6 du décret de 2002 précise que sur une période de 7 jours consécutifs, c'est 48h maximum (heures supplémentaires comprises). Dans la réalité, suivant les plannings présentés pour les Brancardiers chauffeurs SMUR, l'application du travail en 12h amène les agents à réaliser 60h sur 7 jours consécutifs.
 
Au niveau de la santé:
  • Un risque accru de 67% de pathologies cardiaques à partir de la 11eme heure de travail (étude anglaise White All II),
  • Survenue de troubles métaboliques graves,
  • Le travail de nuit entraîne des risques plus importants du cancer du sein chez la femme,
  • Une augmentation de la fatigue car il y a aussi obligation de remplacement en cas d'absence des collègues.
 
 
Au niveau des conditions de travail et conditions de vie:
  • Augmentation de la charge de travail
  • Articulation difficile entre vie professionnelle et vie privée
  • Perte du lien social
 
Pour finir, l'application du travail en 12h engage la responsabilité de la direction de l'établissement. En cas d'erreur professionnelle, il y a co-responsabilité (Employeur et agents).
 
 
Nous sommes responsables de la société que nous mettons en place et de l'acceptation ou pas des "choix" qui nous sont imposés.
La CGT n'est pas contre les salariés acceptant le travail en 12h, mais contre les conditions de travail qui nuiraient à leur santé.

jeudi 6 juin 2013

Compte rendu CHSCT du 17 mai 2013

 
 

CMP Manosque

La proposition consiste à valider la présence d’agent du CMP de Manosque aux urgences de l’hôpital de Manosque et plus particulièrement le samedi.
Les difficultés d’organisation et de fonctionnement sont exposées.
La priorité donnée à l’accord entre le CH de Manosque et le CMP ( CH Digne) ne doit pas se faire au détriment de la qualité des soins du CMP.

La CGT votre contre car les effectifs  ne sont pas en lien avec l’accroissement de l’activité. De plus, la non consultation préalable des instances quand à la faisabilité d’un projet ne favorise pas la mise en place d’une organisation acceptable. 
 
 
Les rumeurs
 
Concernant les bruits circulant quant à la fermeture de la pré résidence (juillet/septembre), il a été rappelé par les instances que ce ne sont, apparemment que des rumeurs.
 
A ce sujet il a été rappelé par la CGT, le flou entretenu autour de ce projet. L’attente des agents persiste.
 
 
Radio physicienne

Une radio physicienne est présenteà  l’hôpital de Digne sur la base de 10% de son temps de travail.
Les services concernés : l’imagerie, le bloc, et la médecine du travail.
Les missions : la radioprotection, le suivi de l’appareillage, optimisation et réduction des doses délivrées aux patients, divers.

Un bilan de contrôle a été effectué et il s’avère satisfaisant. Une personne compétente en radioprotection (PCR) a été nommée sur le CH Digne et est détaché pour le faire 2 jours par mois.
 
Une formation est  prévue, pour le bloc opératoire en juin. Elle doit être renouvelée tous les 3 ans pour les travailleurs, et tous les 10 ans concernant la radioprotection des patients.
 

Présence d'une secrétaire du bureau des entrées aux urgences

Le bureau d’accueil des urgences sera réorganiser sans grands changements car des travaux de plus grande ampleur sont prévus pour réorganiser l’ensemble du service des urgences.
Concrètement le local est exiguë mais parait à peu près adapté si ce n’est qu’il nécessite sans doute un règlement plus strict concernant les personnes autorisées à y rentrer. Ce à quoi s’est engagé le cadre de service
La photocopieuse/scanner sera accessible pour les secrétaires ainsi qu’un coffre pour la gestion (dépôt des recettes)
 
La CGT ne s’oppose pas à ce projet mais demande une évaluation à trois mois et le fait que soit inscrit dans le PV  que ce local d’accueil soit repensé au cours des futurs travaux
 
 
La violence à l’hôpital


  • Concernant les PTI , un choix a été fait ( validé par les équipes qui ont pu essayer le matériel). L’achat sera fait prochainement avec un délai d’attente de livraison de 6 semaines. Les nouveaux PTI devraient donc être en vigueur dans les services d’ici le mois de juillet 2013 sauf pour la MAS qui nécessite un équipement supplémentaire qui retardera son installation. Un point sera fait a la prochaine séance, le 28 juin.
 
  • Concernant les fiches d'événements indésirables (FEI), bientôt un logiciel pour l’envoi des FEI par ordinateur, mais cela nécessite de la formation et de l’information. Au regard de la difficulté des agents pour partir en formation , la CGT émet des réserves. Actuellement les FEI sont scannées et envoyés par mail
 
 
Le rebasage des effectifs
 
Des démarches sont actuellement en cours auprès de l’ARS pour obtenir des postes supplémentaires  à la MAS.
La question est posée par la CGT au sujet de la stabilité des effectifs du pool psy :2 agents du pool ayant été affectés dans des services, qu’est il prévu pour leurs remplacement ?
Il est répondu  qu’un agent IDE devrait être remplacé et la direction s’engage à ce que soit donné une réponse plus précise quant au maintient ou non des effectifs actuels.
 
La CGT rappelle la situation de certains services ( Adret, Pav F, …) qui ne peuvent actuellement fonctionner sans l’octroi d’agents supplémentaires.
La CGT affirme qu’il parait indispensable de garantir le bon fonctionnement du pool psy au regard de ses nombreuses interventions dans les services, affectés par plusieurs arrêts de travail simultanés.
 
 
Travail en 12 h : Brancardage
 
La CGT rappelle son opposition à ce projet du fait des inconvénients majeurs pour les salariés, c’est
  • travailler à un rythme plus soutenu qui nie la pénibilité du travail
  • une augmentation des risques professionnels et donc une diminution de la sécurité
  • plus de fatigue, d’irritabilité de conflits, de répercussions sur la vie familiale
  • un problème de turn over dans les services
  • plus de stress et donc une augmentation significative des risques psycho-sociaux

Le Médecin du travail donne des arguments pour et contre. Il souligne néanmoins une plus grande fatigue chez les soignants et sans doute un moins bon investissement professionnel pouvant nuire à la qualité des soins.
Le cadre du service argumente le fait que 2 agents puissent être détachés au reposoir, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ces deux agents devront être agrémentés.
Le planning proposé, faisant enfin apparaître congés et formations, la réalité du travail prends soudain corps et annoncent aux agents en service des périodes délicates ( le mot est faible) de 60h de travail par semaine, ce qui est en totale opposition avec la législation.
 
Un tel planning ne peut évidemment pas être retenu et la CGT demande à ce que soit inscrit au PV la faute inexcusable de l’employeur en cas d’accident.
La CGT dans le cas où ce projet serait malgré tout adopté demandera l’arbitrage de l’inspection du travail.
La CGT vote contre. 
 
 
Formation ASH

Le contenu de la formation de 3 jours est actuellement en cours d’élaboration dans les mains de la DRH, la première serait organisée à l’automne.
 


Un prochain CHSCT exceptionnel aura lieu le 28 juin avec dans l’ordre du jour , entre autre la réorganisation des secrétariats de psychiatrie et de l’UCOTS

Le Compte Epargne Temps ou CET


Le décret n°2002-788 du 3 Mai 2002 relatif au compte épargne temps a été modifié par le décret n°2012-1366 du 6 décembre 2012. Celui-ci, paru au journal officiel le 8 décembre, modifie les modalités d'alimentation et d'utilisation du CET. Selon l'année d'alimentation du CET, un traitement différent va être appliqué pour les jours épargnés.

Deux types de CET vont coexister et être gérés independamment: CET historique et CET nouveau régime (CET pérenne).


Ce qui change:
  • Seuil minimal de congés à poser: 5 pour le CET historique, 0 pour le CET nouveau régime.
  • Plafond pour être utilisable: 20 pour le CET historique, pas de plafond pour le CET nouveau régime.
  • Délai de validité: 10 ans pour le CET historique, plus de date limite pour le CET nouveau régime.
  • Délai de prévenance: obligatoire pour le CET historique, pas de délai pour le CET nouveau régime, mais le maintien du principe d'autorisation préalable perdure sous réserve du principe de "nécessité de service".

Le CET historique:

C'est le CET tel qu'il existait. Il est gelé depuis le 31/12/2011. Il s'agit du CET contenant les jours épargnés jusqu'au 31 décembre 2011. Un agent pouvait alors placer jusqu'à 22 jours par an sur celui ci.
  1. CET historique contenant de 1 à 20 jours: l'agent conserve les jours qui ne pourront être utilisés que sous forme de congés.
  2. CET historique de plus de 20 jours: l'agent peut conserver 20 jours sur son CET (ils ne seront utilisables que sous forme de congés) ou il peut exercer un droit d'option (monétisation et/ou versement au RAFP et/ou conservation sans limite sur le CET, à utiliser sous forme de congés).
Pour l'année 2013, la date butoire du droit d'option a été fixées au 1° juin 2013.
Pour les jours maintenus sur le CET historique, si un droit d'option a été exercé, l'agent sera ré-interrogé chaque année sur ce qu'il décide de faire de ses jours. Si l'agent décide de conserver l'intégralité de son CET historique en 2013, il sera alors gelé. Il pourra bénéficier d'un droit à remords, à faire valoir une fois dans sa carrière afin de bénéficier du droit d'option. Puis, chaque année, il sera interrogé sur l'affectation de ces jours CET.


Le CET "nouveau régime"

Ce compte est ouvert sur demande écrite et volontaire de l'agent. Il s'applique pour les jours épargnés à partir de 2012 et pour les années à venir. Il peut être alimenté par des congés annuels non pris dans la limite de 5 jours, des jours RTT ou des heures supplémentaires non récupérées et non indemnisées.
Ce CET peut contenir au maximum 60 jours (plafond) à raison d'une alimentation de 10 jours par an maximum. Une fois le socle de 20 jours constitué, différentes situations vont se présenter dans le futur:
  1. CET "nouveau régime" de 1 à 20 jours: ces repos épargnés pourront être conservés sans limitation de durée, ils ne pourront être utilisés que sous forme de congés.
  2. CET "nouveau régime" à partir du 21° jour: chaque année, 20 jours peuvent être conservés sous forme de congés, sans limitation de temps. Pour les jours au delà, un droit d'option est instauré, dans les proportions que souhaite l'agent (monétisation pour les contractuels, versement au RAFP pour les titulaires). L'agent devra exprimer son choix concernant son droit d'option avant le 31 mars de chaque année.

Cas particuliers:

  • L'utilisation du CET sous forme de congés est de droit après un congé de maternité, d'adoption, de paternité ou de solidarité nationale. La demande écrite est à adresser au directeur de l'établissement.
  • En cas de départ à la retraite, démission ou licenciement, le CET doit être soldé, le directeur ne peut s'y opposer.
  • Pour les agents en congé de maladie, de longue durée ou de longue maladie qui font valoir leurs droits à la retraite, les jours sont alors perdus.
  • En cas de décés d'un agent titulaire d'un CET, ses ayant-droit bénéficient d'une indemnisation des jours épargnés non utilisés.
 
     
     

L'avis de la CGT


Nous considérons que les jours de repos hebdomadaires ainsi que les congés payés ont été obtenus suite à de grandes luttes sociales, et qu'ils ne doivent pas être remis en cause de façon détournée.
Revenir sur ces acquis représenterait un recul de plusieurs décennies. Les périodes de congés et les temps de repos sont des droits indispensables et nécessaires pour assurer le bien-être et la santé des agents. Cette "épargne" permet d'accumuler des repos mais rien de plus.
En effet, ce dispositif permet seulement de reporter des jours de repos, RTT et congés pourtant nécessaires à une bonne récupération entre les différents cycles de travail effectués. Trop d'heures de travail nuisent à la santé durablement.
La mise en place des 35h devait permettre une vraie réduction du temps de travail et le partage du travail pour les agents avec de réelles embauches à la clé. Force est de constater que le CET, comme nous le craignions à l'époque, est devenu au final, l'outil de régularisation utilisé pour compenser le manque de personnels et contourner l'application du temps de travail réglementaire.

Le plus souvent, le CET ne représente pour les personnels qu'un "choix forcé" par l'impossibilité de prendre les temps de repos légitimes, nécessaires et statutaires.
Ainsi, les situations conduisent à l'épuisement professionnel, entraînant arrêts maladie, maladies professionnelles, accidents du travail et invalidités.